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jeudi 4 août 2022

L'industrie du rail, quand Bordj accueille le nouveau prolétariat en Algérie

Dans plusieurs des sujets sur la mémoire de Bordj, je cite les chemins de fer qui ont été un jalon du réveil dans l'émancipation de cette région aux portes de l'est du pays. Mais j'insiste aussi sur le monopole de la colonisation pour l'accaparement des richesses et surtout des plus belles terres, ce qui a motivé cette réalisation d'infrastructure pour une destination précise. D'une violence aveugle et inouïe, contre surtout les originels habitants, était la colonisation, alors que le rail est un grand symbole et un vrai atout économique et culturel.


Les 2 premières parties :

Victor Spielmann : rebelle, indigéniste et communiste inné.

Histoire & anecdotes du passé des communistes à Bordj.

Saluer le passage du train, sur les hauts-plateaux des Bibans et perçant les "Monts de Babour", au moment où le même fait historique survenait dans l'ouest américain, c'est vraisemblablement une révolution humaine importante. C'était le moyen de transport terrestre qui commençait à mettre fin aux animaux et aux pénibles marches à pieds !

Que cela agace certains, l'Algérie tribale de la charia islamique, diligentée par les ottomans, a laissée les habitants dans les ténèbres et l'arriération. C'est l'une des causes directes du maintien, pendant quasiment plusieurs siècles, de la société algérienne dans la léthargie du sous-développement. C'est ce retard qui a facilité à l'occupation française de se déployer, en dépit des grandes révoltes et des résistances.

Pourquoi alors la voie ferrée dépassait la route qui n'était que piste, avant la mécanique que nous connaissons ? Il faut être aveuglé pour ne pas apprécier le tonnage de marchandise, voire nombre de personnes, qu'un wagon de train peut transférer. Rajouter bien sûr la faveur de la vitesse... Telle est la révolution !

J'insiste sur ce secteur industriel et la position géographique de la ville de Bordj. 2 probations qui ont conditionné la vitalité de la petite bourgade qui s'est constituée autour de la station ou gare. Et la minuscule ville est née réellement, voire physiquement, depuis que la machine dite "la bête humaine a transformé la "condition des hommes et des femmes".

Je peux encore une fois redire que c'est grâce au rail que le PCA a été le 1er parti a être constitué en Algérie. Venant de France, les expatriés qui ont plus été éloignés par l'administration du territoire de la métropole, comme les révolutionnaires de France de 1848 (copier le lien). C'était la période de bouleversements sociaux et politiques marquants notamment en Europe et surtout dans les colonies où les bases de la modernité se sont ancrées avec les industries et les premiers brassages des populations.

Dans le prochain article : la liste des militants du PCA, à Bordj bien sûr. Où nous remarquerons que leur majorité sont passés comme salariés des chemins de fer et d'origine européenne. Cependant que vous aurez beaucoup de surprises concernant les personnalités algériennes qui sont passées à Bordj et dans les rangs des communistes.

Parmi ces noms, j'ai déjà cité Victor Speilmann qui n'est pas des moindres noms de notre mémoire collective. 

Aussi, Mouloud Gaïd (1916 - 2000) frère de Tahar et Malika Gaïd. L'immense Historien a été adjoint d'Aïssat Idir à la tête de l'UGTA et représentant de cette dernière à la confédération internationale des syndicats. Son passage à la CGT de 1946 à 1949 à Bordj, le rapprocha du PCA ce qui est peu cité, car il était admis et des fois structuré. Son immense travail sur la dimension berbère de l'identité nationale est édifiant dans ses travaux d'historien.

Abdelhamid Boudiaf, membre du comité central du PCA depuis 1947. Enseignant de métier. Né dans de la famille paysannes des environs de M’sila. Il est apparenté à la grande famille des Boudiaf, de Mohamed Boudiaf, initiateur de l’insurrection du 1er Novembre 1954 et président assassiné en 1992. 

Abdelhamid est un éminent organisateur du PCA dans la région de Bordj qui depuis 1943 est devenue un bastion pour la libération et de la mobilisation. Voire un point de relai, grâce au train aussi, avec les autres régions. La section PCA a immobilisé maintes fois les transferts d'armements, notamment lors de la bataille du 20 août 1955 à l'est d'Algérie menée par Zighoud Youcef et Mustapha Benboulaïd. Ces deux personnages venaient souvent à Bordj, au temps du PPA notamment.  

En 1945, A. Boudiaf devient secrétaire du bureau du PCA pour la région de Constantine. Il a été candidat de ce parti à différentes élections, notamment à Bordj et Alger. Il participe ensuite à la lutte armée à partir de 1956, cordonnant les communistes en arrière du "maquis rouge" de l’Ouarsenis, rapidement démantelé. Envoyé se soigner en URSS, à Odessa en 1960 ; un temps, délégué du PCA à Prague ; vit en URSS depuis 1963.

Les 2 premières parties :

Victor Spielmann : rebelle, indigéniste et communiste inné.

Histoire & anecdotes du passé des communistes à Bordj.

mardi 8 août 2017

Une semaine de chirurgie gratuite et formation des praticiens...

Du 9 au 16 septembre, soit pendant une semaine, des interventions chirurgicales gratuites seront effectuées auprès des établissements hospitaliers de la wilaya (département) de Bordj-Bou-Arreridj. Si cette aide aux malades nécessiteux est vitale, l'amélioration des compétences au sein des structures et des opérateurs est aussi d'une importance primordiale pour continuer l'essor socio-économique de cette région du centre du pays.
En outre des opérations gratuites, les séances de formation qui seront organisées au bénéfice de intervenants de la santé, tant publics que privés, constituent un transfert des connaissances, sans nul doute assez utiles pour harmoniser l'effort qui distingue Bordj-Bou-Arreridj. Nous les avons citées en fin de ce sujet.

A ce stade la participation des praticiens, tant locaux que ceux exerçant à l'étranger, notamment en France, d'où a été levée cette louable initiative, n'est pas encore pas encore fixée. Des pathologies de non moindre gravité, dont la chirurgie orthopédique, pédiatrique, ORL, viscérale ou la reconstruction mammaire (pour citer quelques unes), seront traitées.

C'est à l'initiative de l'AAPFA (Association Amitié Populaire Franco Algérienne : consulter son site-Web ICI), partenaire du ministère, à longueur de plusieurs années, et de la direction locale de la santé pour ce valeureux projet, que ce dernier est programmé. 

Cette association est reconnue pour son utilité cadrant avec son statut d'être "d'intérêt général". A ce propos, ça veut dire que les dons qu'elle reçoit sont défiscalisés, alors vos aides seront réduits de vos impôts, pour les généreux. Ce qui a aussi une nuance avec les "Assoces" "d'intérêt public", dont la mission est d'être auxiliaires des services étatiques.

Jetant des ponts d'échange et de solidarité, entre deux pays à l'histoire commune ne peut être niée, cette action de l'AAFPA rajoute bien un élan, fortement symbolique du fait de concerner la santé, au dynamisme économique de cette région d'Afrique du nord. 



Bordj-Bou-Arreridj est classé à la pointe de l'industrialisation manufacturière, tant pour l'Algérie qu'au Maghreb. Et c'est le prestigieux titre de presse JEUNE-AFRIQUE qui le dit ainsi "capitale algérienne de l’électronique et de l’électroménager" dans cet article ICI. 

Cette attractivité, comme ses équipes de sports collectifs, dont de football créée à la même année que le MCA de la capitale, est souvent peu "boostée", voire handicapée par la non-réactivité d'autres réussites, comme des infrastructures sanitaires performantes.

Les sites médicaux où seront procédées des opérations sont B.B.A., Ras-El-Oued, Bordj Ghdir, Medjana et Mansourah. Elles concernent pas moins de 12 spécialités. Priorité est réservée aux cas les plus urgents, notamment ceux qui attendent des transferts à l'étranger. Ou même les malades évacués sur d'autres plus importantes villes, comme Alger ou Constantine, pour des soins...


Dr Mohamed Abdessamed Benmouhoub, membre de l'AAPFA, nous a affirmé en nous adressant une plaquete-médias, que l’objectif de cette collaboration est de permettre également ''un partage de compétences et une collaboration professionnelle dans le  domaine de la santé''. A ce titre il nous a précisé que plusieurs travaux de formation seront donnés au personnel des établissements sanitaires de cette wilaya.
  • Une équipe complète composée de médecins et d'infirmiers urgentistes, ainsi que d'un médecin directeur du SAMU, assureront le premier séminaire du genre, afin de la créer, d'après son approche de la situation à Bordj, de la première plateforme de régulation médicale "partenariale" SAMU-PROTECTION CIVILE. 
  • Un pneumologue donnera un exposé complet sur l'enregistrement de l’apnée du sommeil et la prise en charge de cette pathologie connue par sa sévérité, sa propagation et son imprévisibilité. 
  • Un pédiatre spécialiste en gastroentérologie qui assurera la formation des endoscopies digestives chez l’enfant pratiquées essentiellement dans certains CHU. 
  • Un cardiologue très spécialisé en échographie assurera les explorations des patients, ce qui permet aux cardiologues de la Wilaya de Bordj-Bou-Arreridj de mieux maîtriser l'imagerie utilisant les ultra-sons, qui est, en outre, utilisée en industrie ou en médecine vétérinaire.
  • En chirurgie gynécologique, la demande pressante des gynécologues locaux, pour l’apprentissage de techniques particulières qu'ils ne maîtrisent pas, des réponses seront données à leurs questionnements ainsi la vulgarisation des innovations qu'ils n'ont pas encore connues.
  • Sur le plan organisationnel,  2 cadres de santé donneront des explication sur les méthodes des équipes.
  • Un module d’initiation à l’échographie "ostéoarticulaire" sera prodiguée par un rhumatologue ainsi que deux spécialistes en médecine physique et réadaptation "hyperspécialisée". Ce améliore la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux.
VOICI une situation que les habitants de Bordj ne souhaitent pas vivre.

mercredi 19 juillet 2017

Djamel Beghal veut rentrer en Algérie, la sécurité française perdrait une tête de plusieurs filières terroristes #ENQUÊTE

S'il  y a un terroriste algérien qui a opéré, davantage que tous les autres influents, dans les filières internationales de l'islamo-terrorisme, c'est bien le "bordjien" Djamel Beghal. Même s'il est considéré comme un important élément d'Al-Qaïda en Europe, il n'est ni plus ou moins qu'un fanatisé. Il a rêvé de diriger et a couru sans cesse pour être en contact et au service des leaders... Ce qui l'a poussé de se rapprocher des criminels de haut rang. Et de manipuler, par ce biais, des jeunes, notamment en France... 

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Né, au faubourg des martyrs, le 2 décembre 1965, il eut un parcours sinueux, avec son adhésion à l'islamisme, auquel les autorités du pays ont accordé, lors du règne de Chadli Bendjedid et du parti FLN sous la direction partagée entre Abdelhamid Mehri et Mohamed-Chérif Messaâdia, le grand prosélytisme du Chiekh El-Ghazali

Le pseudo-Faqih, venu du fief des frères musulmans El-Azhar d'Egypte et aux 50 livres truffés d'erreurs, prêchait sur l'unique chaîne-TV. A des heures de grandes auditions, pour toutes les formes de "djihad", en les classant globalement au "djihad Enafss", il prônait "le combat de l'âme". 

Plusieurs sources assurent qu'El-Ghazali percevait 1 million de $ par an. Il avait à sa disposition la mosquée de Constantine, créée par le décret 84/182 du 4 août 1984 et érigée en université des études islamiques. Là où le professeur islamologue algérien Mohamed Arkoun a été, pour la première fois chassé, qui était son écueil dans son propre pays. 
Université Emir Abbdelkader des études islamiques, Constantine

Dans son pays, l'Egypte, ce Cheikh a été condamné à 15 ans de prison, pour "fetwa" terroriste qui a été l'argument de tueurs qui ont éliminé le philosophe Farag Fodha. La TV nationale s'adonnait à être sa tribune, en direct, à 19 heures quotidiennement, en remplacement du "Mousselssel égyptien". Et le vendredi, avec un enregistrement, au moment de la prière hebdomadaire du vendredi.

Le Cheikh qui disait "... la nécessité d'appliquer la charia en terre d'islam..." demandait à combattre les communistes qui dirigeaient l'Afghanistan, quand dans ce pays les filles allaient librement à l'école et le niveau de vie était bien meilleur que maintenant. 

Chadli chargea Brerhi Abdelhak, ministre de l'enseignement supérieur, de le rameuter. El-Ghazali, qui vivait en Arabie Saoudite et malgré les démêlés avec la justice de son pays, posa ses conditions. Outre une bonne rémunération, il exigea de présider le conseil scientifique de l'établissement et le droit de regard sur les programmes pédagogiques de l'établissement de Constantine.    
Djamel est emporté, plus rapidement que ses amis de quartier et de scolarité, par la vague des jeunes qui vénéraient le théologien, à partir du fiel et du miel de se ses discours à la TV unique algérienne. Depuis, son allée dans la "radicalisation" a été, lors de sa scolarité au Lycée Saïd Zerrouki série science "D" où il obtient son bac avec mention, sans retour...

En 1987, alors déjà endoctriné jusqu'au moindre recoin de son esprit, il débarque en France pour des études en informatique qu'il a à peine entamé et sans aller jusqu'au bout. Avec son apparence d'homme pieux, ce qui est le cas de tous les islamistes, il gagne la confiance des membres de la communauté maghrébine vivant en Hexagone.

Comme nombreux exilés, l'alimentaire de subsistance l'occupe plus que la volonté d'étudier. Légalisant don séjours au titre d'étudiant, il commence par travailler dans l`animation en centre de loisirs, ce qui est aussi la situation d'autres "bordjiens". Puis dans le bâtiment et les travaux publics, il trouve des revenus conséquents pour améliorer ses conditions sociales. Et ensuite en tant que commerçant sur les marchés, il vend des articles vestimentaires, ce qui encore une évolution dans son insertion en France.

Il rencontre une français " Sylvie" en 1989, avec laquelle il se marie en 1990 et entame une vie familiale. Lors de cette dernière vie de couple, il eut ses deux premiers enfants en 1992 et 1995. Entre-temps, il est lui est facilité l'acquisition la nationalité française en 1994. De laquelle, il a été déchue dernièrement en 2006, du fait de son lourd dossier dans le terrorisme islamiste international... Au total, 4 enfants Hamza, Mahdi, Zaynab et Mariam, sont nés du couple Beghal en France.


Arrêté quelques mois, avant même les attentats du 11 septembre, parmi les étrangers, qui dérangeaient les islamistes qui ont gagné contre les communistes malgré la rescousse soviétique qui était venue, comme maintenant en Syrie. Les afghans dont Massoud, Rabbani et les autres groupuscules terroristes, n'acceptaient pas l'ambition des djihadistes internationaux de diriger un pays dont ils n'ont la nationalité. Cependant, il leur offert l'expatriation. 

Ce qui a choisi Beghal et sa famille. Transitant seul (sans son épouse et ses enfants) par d'abord le Pakistan et Dubaï, en juillet 2001, il est arrêté. Au moment où il a été appréhendé, il était avec un couple (une algérienne mariée à un marocain tous deux originaires de France) et leurs 2 enfants étaient avec lui. Sur la base d'une enquête en France concernant la préparation d'un attentat contre deux sites américains, l'ambassade et le centre culturel, son dossier a été depuis dressé.

A l'époque où le démantèlement du communisme en Afghanistan battait son plein. Djamel Beghal rêvait de prendre part, dès le début. Environ 200 jeunes originaires de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, au taux relativement faible par rapport aux autres régions dont Alger, Oued-Souf et Constantine en sont les premières à donner plusieurs milliers de combattants criminalisés par les réseaux qui leur faisaient prendre le chemin de l'extrême-Asie, via les camps d'entraînement du Soudan, d'Arabie Saoudite et de Peshawar (au Pakistan), du crime religieusement "halal".


C'est pour cela que Beghal n'a pas eu de formation militaire, dédiée aux engagés pris de leur milieu familial, depuis les mosquées du Monde entier. Cependant il s'installa en Afghanistan, prétendument en temps de paix, après que les obscurantistes prirent le pouvoir à Kaboul. Ils ont mis en branle la destruction des libertés, de priver les filles de la scolarité et appliquer la charia islamique des décapitations en masse des membres de la population afghane qui leur résistaient.

Certains islamistes qui ont croisé Beghal en Afghanistan, disent qu'il avait souvent été parmi les chauffeurs qui ont effectué les déplacements d'Oussama Benladen. Après les attentats du 11 septembre, commencèrent, le 7 octobre, les bombardements américains du fief terroriste qu'ils ont créé, contre les communistes afghans dirigés à l'époque par Nadjibullah. 

Le fondateur d'Al-Qaïda dont le nom de l'organisation vient d'être connu, s'est installé au Soudan, d'où il planifiait, avec les islamistes algériens, la prise du pouvoir et l'alimentation du terrorisme de la "décennie noire" en Algérie. Beghal projetait aussi de le rejoindre, mais il a été bloqué aux Emirats Arabes Unis, puis rapidement rapatrié le 1er octobre 2001 en France.

Sa femme et ses femmes sont restés en Afghanistan, après qu'ils ont su que le chef de famille a été arrêté et transféré en France. Puis Sylvie décide de quitter l'Afghanistan où les américains opéraient le nettoyage. La voie des pays du Golf était donc contrôlée par la CIA. C'est donc l'Iran (ce qui laisse dire actuellement à la CIA de l'implication des Mollahs iraniens dans le terrorisme) qui les a accueillis jusqu'en 2002, année où ils rejoignirent la France.
Prochain article :

Djamel Beghal en France, un "Blédard" promettait le paradis aux "Zonards"