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vendredi 20 novembre 2020

Les Benhamadi de Condor bénéficiaient de privilèges octroyés par sellal et Ouyahia

Quand la famille Benhamadi a invité Chekib Khelil à Bordj, pour une conférence dans son hôtel, le public a boycotté la présence du plus grand des corrompus des ministres et ami Bouteflika. C'était une fierté de la ville récalcitrante, qui attire bien des regards pour l'émergence économique que cette cité recèle. Mais Sellal et Ouyahia, pour le 5ème mandat, avaient donné des facilités aux boss de Condor.

Et quand j'ai publié un précédent article sur le décès de Moussa Benhamadi, où j'ai aussi repris sa carrière, nombreux lecteurs se sont fixés sur les malversations que j'ai citées. Il était question d'une ministre de l'industrie, Mme Djamila Tamazirt, du dernier gouvernement Bedoui qui a révélé que la société Condor n'a jamais fabriqué de téléphone en Algérie. Les appareils sont importés et les étiquettes du label sont collées dessus. Alors que le produit était considéré du pure prouesse et du génie local. 


Tribunal de Sidi-M'Hamed à Alger, Ouyahia, Sellal et les frères Benhamadi, donnant-donnant pour le 5ème mandat freiné de Bouteflika.

Voilà que la justice se prononce à l'expropriation de tous les biens appartenant aux accusés, à savoir les Benhamadi et les deux chefs du gouvernement Sellal et Ouyahia, dans ce qui a uniquement trait à l'affaire traité par le  non moins renommé tribunal algérois de Sidi-M'Hamed.

Dans le sinuosité de l'affaire des frères Benhamadi, le Procureur de la République près tribunal de Sidi M'hammed à Alger, exposée dans cette dépêche de l'APS, a mis au clair la nature de l'intelligence du crime économique. Il s'agit d'octroi d'indus privilèges, par les anciens chefs des gouvernements Ouyahia et Sellal, à la famille d'entrepreneurs de Bordj. 

Les membres de cette dernière sont poursuivis pour avoir contribué au financement de la campagne électorale de l'ancien président, Abdelaziz Bouteflika, lequel avait un gang qui planchait, becs et ongles, sur un 5ème anticonstitutionnel et illégal mandat. A travers un compte bancaire ouvert spécialement pour recevoir des contributions financières de la part de parties qui n'avaient aucun rapport avec les élections, entendre l'entreprise Condor, parmi les autres gangs ou "3issabates".

La prédation économique, du Groupe Condor, s'effectuait par la filiale "Travocovia" qui a également bénéficié de facilitations illégales par Ouyahia et Sellal. Elle a été dissoute depuis. Cette mise à disposition, des plus corrompues, consiste en la réalisation d’un centre dédié aux brûlés à Skikda.

L'agence de presse publique, a précisé que les deux responsables de l'exécutif Ouyahia et Sellal sont accusés d'octroi de privilèges injustifiés au Groupe Condor et à ses filiales. Pour ces méfaits, le réquisitoire a demandé 10 ans d'emprisonnement, qui ne sont les seules décennies en incarcération. Ou bien les uniques préjudices reprochés à ces bureaucrates.

Cette fois, précisément il s'agit de facilitations pour la réalisation d'une usine de fabrication de médicaments ''GP Pharma" dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah (ouest d'Alger). Laquelle était directement gérée par l'ancien ministre de la Poste et des Technologies, Moussa Benhamadi, décédé en juillet dernier à la prison d'El Harrach, des suites de la Covid-19.

Si le représentant de la partie publique a présenté son réquisitoire aux responsables, envers les Benhamadi, il n'est pas question, à ce stade, que de demander la saisie ce qui en rapport avec la campagne électorale et les privilèges des sociétés de pharmacie à Alger et de "Travocovia" à Skikda.

Le reste de l'entreprise Condor n'étant pas encore touché. La justice a préféré libérer un des frères Benhamadi, afin que la somptueuse entreprise ne coule pas.