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jeudi 4 août 2022

L'industrie du rail, quand Bordj accueille le nouveau prolétariat en Algérie

Dans plusieurs des sujets sur la mémoire de Bordj, je cite les chemins de fer qui ont été un jalon du réveil dans l'émancipation de cette région aux portes de l'est du pays. Mais j'insiste aussi sur le monopole de la colonisation pour l'accaparement des richesses et surtout des plus belles terres, ce qui a motivé cette réalisation d'infrastructure pour une destination précise. D'une violence aveugle et inouïe, contre surtout les originels habitants, était la colonisation, alors que le rail est un grand symbole et un vrai atout économique et culturel.


Les 2 premières parties :

Victor Spielmann : rebelle, indigéniste et communiste inné.

Histoire & anecdotes du passé des communistes à Bordj.

Saluer le passage du train, sur les hauts-plateaux des Bibans et perçant les "Monts de Babour", au moment où le même fait historique survenait dans l'ouest américain, c'est vraisemblablement une révolution humaine importante. C'était le moyen de transport terrestre qui commençait à mettre fin aux animaux et aux pénibles marches à pieds !

Que cela agace certains, l'Algérie tribale de la charia islamique, diligentée par les ottomans, a laissée les habitants dans les ténèbres et l'arriération. C'est l'une des causes directes du maintien, pendant quasiment plusieurs siècles, de la société algérienne dans la léthargie du sous-développement. C'est ce retard qui a facilité à l'occupation française de se déployer, en dépit des grandes révoltes et des résistances.

Pourquoi alors la voie ferrée dépassait la route qui n'était que piste, avant la mécanique que nous connaissons ? Il faut être aveuglé pour ne pas apprécier le tonnage de marchandise, voire nombre de personnes, qu'un wagon de train peut transférer. Rajouter bien sûr la faveur de la vitesse... Telle est la révolution !

J'insiste sur ce secteur industriel et la position géographique de la ville de Bordj. 2 probations qui ont conditionné la vitalité de la petite bourgade qui s'est constituée autour de la station ou gare. Et la minuscule ville est née réellement, voire physiquement, depuis que la machine dite "la bête humaine a transformé la "condition des hommes et des femmes".

Je peux encore une fois redire que c'est grâce au rail que le PCA a été le 1er parti a être constitué en Algérie. Venant de France, les expatriés qui ont plus été éloignés par l'administration du territoire de la métropole, comme les révolutionnaires de France de 1848 (copier le lien). C'était la période de bouleversements sociaux et politiques marquants notamment en Europe et surtout dans les colonies où les bases de la modernité se sont ancrées avec les industries et les premiers brassages des populations.

Dans le prochain article : la liste des militants du PCA, à Bordj bien sûr. Où nous remarquerons que leur majorité sont passés comme salariés des chemins de fer et d'origine européenne. Cependant que vous aurez beaucoup de surprises concernant les personnalités algériennes qui sont passées à Bordj et dans les rangs des communistes.

Parmi ces noms, j'ai déjà cité Victor Speilmann qui n'est pas des moindres noms de notre mémoire collective. 

Aussi, Mouloud Gaïd (1916 - 2000) frère de Tahar et Malika Gaïd. L'immense Historien a été adjoint d'Aïssat Idir à la tête de l'UGTA et représentant de cette dernière à la confédération internationale des syndicats. Son passage à la CGT de 1946 à 1949 à Bordj, le rapprocha du PCA ce qui est peu cité, car il était admis et des fois structuré. Son immense travail sur la dimension berbère de l'identité nationale est édifiant dans ses travaux d'historien.

Abdelhamid Boudiaf, membre du comité central du PCA depuis 1947. Enseignant de métier. Né dans de la famille paysannes des environs de M’sila. Il est apparenté à la grande famille des Boudiaf, de Mohamed Boudiaf, initiateur de l’insurrection du 1er Novembre 1954 et président assassiné en 1992. 

Abdelhamid est un éminent organisateur du PCA dans la région de Bordj qui depuis 1943 est devenue un bastion pour la libération et de la mobilisation. Voire un point de relai, grâce au train aussi, avec les autres régions. La section PCA a immobilisé maintes fois les transferts d'armements, notamment lors de la bataille du 20 août 1955 à l'est d'Algérie menée par Zighoud Youcef et Mustapha Benboulaïd. Ces deux personnages venaient souvent à Bordj, au temps du PPA notamment.  

En 1945, A. Boudiaf devient secrétaire du bureau du PCA pour la région de Constantine. Il a été candidat de ce parti à différentes élections, notamment à Bordj et Alger. Il participe ensuite à la lutte armée à partir de 1956, cordonnant les communistes en arrière du "maquis rouge" de l’Ouarsenis, rapidement démantelé. Envoyé se soigner en URSS, à Odessa en 1960 ; un temps, délégué du PCA à Prague ; vit en URSS depuis 1963.

Les 2 premières parties :

Victor Spielmann : rebelle, indigéniste et communiste inné.

Histoire & anecdotes du passé des communistes à Bordj.

vendredi 19 mars 2021

Que démontre l'industrialisation de Bordj-Bou-Arreridj comme émergence économique ?

Je suis tombé sur une thèse universitaire de Bordj-Bou-Arreridj, reçue le 25 décembre 2020 par l'établissement et publiée en janvier 2021, que je considère intéressante à la lumière de l'industrialisation que connait Bordj-Bou-Arreridj. 


Son titre : Expérience du centre universitaire d'entrepreneuriat de Bordj Bou-Arreridj, dans le soutien et l'incubation des petites entreprises en Algérie.

Elle est du travail du professeur Rahim Hocine, du Département des sciences économiques, de Université Bordj Bou-Arreridj, Algérie. J'ai déjà publié des sujets du genre à couvrir l'activité économique...

Elle explore et analyse la politique algérienne dans le domaine de l'appui à la mise en place de micro-entreprises. Dans ce cas la maison d'entrepreneuriat de l'Université de Bordj Bou-Arreridj qui devait être en lien avec le tissu économique de la région, devait nous instruire sur ce qui est réalisé. La fiabilité des possibilités créées ainsi que les perspectives d'avenir devaient être au moins comprises.

Depuis environ deux décennies, les pouvoirs publics algériens ont adopté un ensemble de mécanismes et de mesures pour soutenir le secteur des entreprises. Alors ce travail universitaire tente de dresser le rapprochement entre les formations et ces unités qui naissent sur la base de la politique de l'emploi et de la satisfaction des besoins nationaux.

Textes législatifs et réglementaires favorables, décisions administratives facilitantes les procédures ainsi que des exemptions comme incitations financières ont poussé à la création de nombreuses entreprises au niveau national. Et Bordj-Bou-Arreridj est une wilaya gagnante dans ce domaine.

Ce travail de recherche est concentré sur l'expérience d'accompagnement des étudiants universitaires pour lancer leurs projets. Chose ou bien expérience qui est dite établie au niveau de certaines universités algériennes, dans le but de dispenser des cours de formation aux étudiants intéressés sur la façon de créer et de gérer des projets. Ainsi que l'orientation de leur esprit d'entreprise. Cette étude prend comme exemple la Maison contractante de l'Université de al-Bashir Brahimi, de Borj Bou Arreridj.

à suivre

samedi 18 juillet 2020

Décès de Moussa Benhamadi, les parvenus d'une industrie de prédateurs à mentalité rurale (ou bédouine).

Ancien ministre des télécommunications, sous le règne de Bouteflika, précisément lors de l'illégal et inconstitutionnel 4ème mandat, Moussa Benhamadi est décédé. Il est aussi député du faux-FLN , alors que son frère, impliqué dans les affaires de corruption est aussi élu avec le RND. Il a perdu la vie dans la soirée du 17 juillet 2020, du COVID-19 à l'hôpital Mustapha Bacha d'Alger, où il a été transféré depuis 4 jours.


Il a été infecté au Covid-19 à la prison d'El-Harrach où il purgeait, depuis septembre 2019, une peine non encore fixée. Avec 2 de ses autres frères, il est impliqué dans les affaires de diverses formes de corruption.
Des actes qui font mélange, telle que l'est la mafia politico-financière, hommes politiques et investisseurs industriels, tous les deux sans scrupules pour s'accaparer d'immenses richesses.
Donc pour divers délits de détournement de biens publics et prises d'intérêts, l'un d'eux a été relaxé, il s'agit d'Abderrahmane PDG qui a, devant l'opinion publique, la charge du groupe Condor.
Lequel a été empêché dernièrement d'une sortie du territoire nationale, au niveau du passage douanier.
Le régime algérien et sa justice, qui laissent à désirer, préfèrent retenir en otages des membres de même famille, car les justiciables prennent la poudre d'escampette à l'étranger, pour ne subir leurs condamnations.
Jusqu'à son décès en détention préventive, avec ses trois frères, il était impossible et alambiqué de dresser une évaluation, estimée par des expertises indépendantes des médias, à plusieurs milliers de milliards. Les diverses prédations, actes criminels et opérations délictuelles que lui et sa famille avaient effectué et facilement acquis avec l'aval du gang des Bouteflika qui squattait la présidence algérienne depuis 1999, ont plusieurs formes et ont trait généralement aux industries dont l'alimentation et l'électronique.
Lors d'un incendie de l'usine Condor à Bordj-Bou-Arreridj, en plein ramadan 2015, les soupçons d'escroquerie à l'assurance ont été soulevés, mais comme Moussa était ministre de PTT, l'affaire a vite été tassée...
Moussa Benhamadi était poursuivi par une enquête ayant à la corruption liée au groupe Condor Electronics, ayant plusieurs manigances enchevêtrées et difficiles à dénouer. Alors les prises de terrains fonciers sans respect des règles d'aménagement du territoire et détournements de biens publics, sont visiblement assez claires et élucidées.
Notons qu'à l'avènement d'Internet, lors de la dernière décennie du second millénaire (1990 à 2000), les Benhamadi ont été parmi les premiers à avoir introduit un "provider", l'appareil comme un gros ordinateur, qui sert à la connexion pour usage du Web via les 1ers équipements téléphoniques.
Le matériel d'occasion qu'ils ont importé des Etats-Unis où fut leur antécédent contact avec le clan de Bouteflika Abdelaziz, a intrigué les rares ingénieurs qui pouvaient s'exprimer à l'époque, mais rapidement l'histoire a été enterrée par directement la présidence. Puis la technologie a évolué, mettant aux oubliettes cette intrigue de haut-vol !
Alors que la Ministre de l’Industrie et des Mines, Madame Djamila Tamazirt, a succédé, à son homologue, après la dernière équipe de Sellal a été déboulonnée en 2019, par le général Gaïd Salah, elle avait fait une fracassante déclaration à propos du groupe électronique Condor.
Elle avait déclaré : "Condor n'a jamais fabriqué, ou même fait le montage, d'un seul appareil téléphonique localement. Les téléphones portables sont importés de l'étranger et l'étiquette Condor y était collée dessus...", précisa la membre de l'équipe gouvernementale conduite par Bédoui.
Voici son parcours dans les rouages publics, cela n'enlève en rien l'arrivisme surtout dans l'industrie
  • A étudié au lycée Mohamed Kerouani à Sétif.
  • Puis à l'université d'Alger
  • Programmeur informatique à Centre National de Traitement des Données
  • Ingénieur informatique à Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires
  • Président du Centre de Comptabilité à Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires
  • Chef de service informatique à Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires
  • Chef de Département Informatique à Commissariat au Energies Nouvelles
  • Directeur général à cerist
  • Président Directeur Général à Algérie Télécom
  • Ministre des PTT

dimanche 15 janvier 2017

Le foncier préalable à l'activité économique

 Du fait de l'impact de l'effort local sur la vie sociale, notamment la création d'emplois, ce sujet est utile. Il est question aussi d'encourager l'innovation et la création de richesses.

La place du foncier dans l'investissement économique est primordiale. Sans le terrain il est inimaginable d'implanter l'industrie ou d'exploiter les ressources disponibles. Selon une dépêche de l'APS, l'année 2016 a été fructueuse en matière de gestion des sols servant d'assiettes aux activités, la tâche de régulation et de suivi a traité 767 dossiers répartis à travers le territoire de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj.

Sur la base de la feuille de route initiée lors du conclave du 12 novembre 2016, regroupant gouvernement et Walis, consacrée au développement local et axée sur l'efficience de l'opérabilité du service public en direction des entrepreneurs. En effet, la question du guichet unique, basé au niveau du cabinet du Wali, où sont traitées les demandes des investisseurs, nécessitait une dynamique qui allège les procédures bureaucratiques. Le double volet des réformes de la fiscalité locale et de la promotion de l'investissement devait être réinitialisé.

Pour Bordj-Bou-Arréridj, la disponibilité du foncier devait répondre à l'attellement des détenteurs de projets. Si la  simplification des démarches administratives est encourageante, le tourisme n'est pas de premier ordre, comme le préconisait la rencontre de l'exécutif gouvernemental avec les resposnables régionaux. Cette localité s'engage davantage sur la production manufacturière et industrielle que de service de plaisance. La localité des hauts plateaux, malgré ses somptueux paysages et ses richesses culturelles indéniablement ancrées au pays profond, le tourisme n'est sa première vocation.

Il fallait donc résoudre les aléas du foncier industriel qui s'expose à des demandes fictives qui ne débouchent pas sur la création d'entreprises. En effet les spéculateurs de l'immobilier qui se polarisent sur l'accaparement des terrains se voient donc éliminer, comme ce fut les cas de 90 pseudos investisseurs mis en demeure pour renouveler leurs dossiers en exprimant leur renoncement. Ou bien des 6.5 hectares restés nus après leur attribution, ce qui a engendré leur récupération lors de l'année écoulée. Dans ce même sens, une soixantaine dotations de terrains sont exposées à l'absence des bénéficiaires qui sont désormais de régulariser leurs demandes ayant bénéficié d'offres restées inachevées.

La mobilisation des zones d'activité a aussi connu pendant l'année 2016 la création de 5 permis de segmentation ont été délivrés dans la cadre d'une plus large répartition à travers le territoire de la Wilaya. Respectivement par ordre d'importance, voici les points géographiques disponibles pour accueillir des investissements.

  • A El-Hammadia (sud de Bordj), Mechta Fatima 382 hectares ont été désignés pour recevoir des projets. 
  • 134 hectares à Ras-El-Oued (la plus importante daïra à l'est de Bordj), auprès de la bourgade de R'mael
  • 189 hectares à El-Euch (sud de Bordj) répartis en deux sites.
  • 160 hectares à Mansourah (ouest de Bordj).
Des extensions des zones d'activités sont prévues avec 79 hectares respectivement à El-Euch et 220 à El-Mehir, connu pour ses carrières d'agrégats destinés aux travaux publics, et la zone industrielle du chef lieu de la Wilaya de 71.

Le bilan du foncier pour l'investissement privé de l'année 2016 se présente avec le même élan qu'on connait à Bordj. Au total 379 projets ont été approuvés, dont 327 sont bénéficiaires de terrains et 31 concessions destinées à l'exploitation gisements naturels. Les capacités disponibles sont actuellement de 1235 hectares avec l'ouverture d'une nouveau site à El-Achir, auprès du lieu dit "Essafia" où seront aménagés 380 hectares. Cette localité à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Bordj est connue son attraction sur les passagers routiers et le commerce de la viande.

samedi 24 décembre 2016

Chakib Khelil ne devait pas faire ça à Bordj.

Jeudi 22 décembre, à Bordj-Bou-Arréridj, l'ancien ministre de l'énergie a montré toute l'arrogance dont on connaît de l'espèce de dirigeants algériens qui ont semé les discordes au sein de la communauté nationale. S'il est capable d'être ainsi maintenant, alors qu'il est simple citoyen, que fera-t-il donc une fois plus haut gradé ?
Voici une photo (placée avec une mise à jour de ce sujet) rapportée sur les réseaux sociaux du Net, où quelques chats et larbins ont osé assister à l'intervention de cet illustre prédateur de l'économie du pays. Ils ne font pas honneur aux "Bordjiens" qui ont majoritairement boudé ce passage bien indésirable. Pour les éclairés citoyens de BBA. qui ont démontré lors de plusieurs situations leur haute conscience et leur exemplaire audace de surmonter les manipulations, il ne devait pas... Ces présents sont les employés de l'hôtel Benhamadi, alors que les témoignages continuent de pleuvoir avec colère et rejet de cette intervention inopportune et nuisible à l'esprit même de l'honnêteté que recèlent les intellectuels de cette localité qui ne se sentent guère concernés par un criminel économique.   
Chekib Khelil ne devait pas faire ça, dans cette coquette ville dont les valeurs ont longtemps constitué le socle de ses nouveaux engagements économiques.
Et où s'écrit une sorte de projet éveillé aux dignités de l’ère sans raideur que toute l’Algérie s’accomplit volontairement à s'en inspirer à pleines fois…
Par ses moult facettes d'homme venu d’Amérique n'ayant pas donné le satisfecit de sa gestion de la Sonatrach. Outre l'opacité qui couvre tout son parcours reste à élucider à l'opinion nationale. Depuis des mois, qu'il slalome dans un périple à travers des régions du pays, dans le but de devenir président après Bouteflika, voire de se laver des poursuites judiciaires, cet héritier en vue de s'emparer du pouvoir vient de signer son camouflet. De son passage aux affaires entachées des scandales où la rente nationale énergétique a été détournée et dissimulée, il y a des souvenirs… A consulter dans ces deux sujets publiés par le site-Web que dirige le meneur du blog Projet BBA.
Le désenchantement auquel est livrée la jeunesse algérienne qui vit dans l'impuissance, et ce depuis la couverture de la souveraineté nationale, de s'émanciper du modèle de gouvernance basé sur le tutorat de la vieille garde, ne cesse de s’amplifier.
L’échec du développement, dont les responsables ne sont pas mystérieux, a largement entamé les espérances des générations qui s’exilent, se font exclure quand elles restent dans leur patrie et se suicident en plein mer, pour atteindre des terres où elles croient concrétiser des rêves inassouvis sur place...  
Après avoir perverti la religion en introduisant cheikh El-Ghazali, le cheikh condamné dans son propre pays, l’Egypte, à 15 années de prison pour des « Fetwas » incitant au terrorisme, pour appeler au djihad via la télévision, les nationalistes réactionnaires qui usurpent le sigle « FLN » de la mémoire collective, ont aussi légalisé les islamistes et les ont incité à épouvanter la population pendant la « décennie noire »…
Mais à Bordj, c’est la citoyenneté basique qui ne devrait se soumettre au diktat des crimes politico-religieux. Le terrorisme a été moindre pendant les années où se faisait massacrer l'élite, Bordj n'a pas cédé au terrifiant millésime enivré des haines.
Les dirigeants qui n’ont rien réalisé de magique pour libérer le pays de sa dépendance à plus de 200% du pétrole, n'ont jamais observé B.B.A. avec ses reluisantes qualités. Chadli désigna son beau-frère Wali puis Belaïd Abdeslam rameuta son neveu au même poste, pour ne citer que les cas marquants.
Oui, c’est de cette ville, à défaut qu’aucuns des autres Algériens ne peuvent porter l’affront aux criminels économiques et aux politiciens qui refusent à une relève éclairée de prendre le flambeau légué lumineux par les martyrs, que doit s'accompagner la naissance de la fin du "rester-sur-place" que subit l’Algérie.
Petite ville et grande métropole qui a gagné au niveau de l’Afrique du nord sa place d’agglomération urbaine ayant épousé l’essor économique, Bordj-Bou-Arreridj est l’exemple où Chakib Khelil ne devait traiter les médias qui tentaient de recueillir ses paroles de miel de l’expert prétentieux, ayant raté de faire mieux quand il était en poste.
 Il se retrouve que maintenant un tel fiel dégoulinant d'arrogance envers des jeunes journalistes qui certainement sauront, dès ce fait, bien interroger des lendemains plus radieux. Et d'inscrire la critique libre et corrective qui fait évoluer, sur leur carnet de déranger encore ces grands cadres plus malfaisants que faisant découvrir le meilleur destin collectif.
La vidéo ci-haut permet d'admirer, de méditer et de faire la sentence des choix remontés du petit peuple. Elle peut être appréciée à sa juste valeur, en émanant du profond pays où résonnent toujours les plus judicieux espoirs.
Non Khelil ne devait pas faire ça, aux jeunes talents de la presse, confrontés à l’apprentissage de communiquer le respect aux plus larges auditoires qu’atteignent avec les canaux médias dits puissants. Encore plus vastes que les parterres qui applaudissent au premier venu, la couverture que voulaient et offraient ces journalistes visiblement craintifs, hésitants, frêles et balbutiants, a le mérite de donner à réfléchir. Ces jeunes détiennent maintenant la prérogative de gêner les discours trompeurs, même s'ils ne sont pas des cris venant du firmament... Ils révoltent les pierres inertes et insolubles dans la lave de notre fièvre de vouloir élever l'Algérie parmi les grandes nations et rendant heureux son humble peuple !

jeudi 28 juillet 2016

Industrie, croissance et émergence, Bordj-Bou-Arreridj pionnière des localités algériennes

L'investissement industriel privé à Bordj-Bou-Arreridj est apprécié à la manière d'une localité leader qu'aucune autre région d'Algérie n'a pu atteindre. Son dynamisme est souvent évoqué exemplaire. La presse nationale (le journal gouvernemental El-Moudjahid) et internationale (Jeune-Afrique parmi d'autres titres), éblouies par l'émergence économique de cette wilaya, ont consacré plusieurs articles qui qualifient cette zone géographiquement au cœur des Hauts-Plateaux du Maghreb, en pôle majeur dans le monde des affaires. Il y va aussi de la première entreprise algérienne "Cevital" qui a montré son intéressement à implanter une unité de verrerie et d'alliages métalliques (3000 emplois à la clé) destinés à l'immobilier. Des succès probants sont d'ores et déjà enregistrés, ce qui la distingue d'être l'un des potentiels qui aspirent dignement, avec la bonne qualité de la production selon des normes mondiales, à l'exportation.

Hommage aux bâtisseurs et aux créateurs de richesses ! Bonne route à tous les entrepreneurs de Bordj !
Originellement à vocation agricole, le territoire s'est mué machinalement pour la fabrication des produits alimentaires. Puis les matériaux de construction devinrent un vecteur d'édification urbaine, témoignant de l'engouement des initiatives économiques. Et enfin l’électronique, avec une vingtaine d'unités toutes fiables dont l'entreprise "Condor" a tous les mérites, est venue donner cette touche qualitative où l'intelligence de la high-tech. Ce secteur, à lui seul, renoue cette localité avec ses grandeurs dont les proéminentes marques historiques, comme son club de Football "CABBA" qui date des années 20, au même titre que le MCA de la capitale datant du siècle dernier, ou bien l'éminence du combat résistant à la colonisation d'El-Mokrani, lors du centenaire précédent.



Il convient aussi de prendre connaissance de la dernière actualité qui a trait à la crédibilité de certains opérateurs qui s'inscrivent comme porteurs de projets, mais tergiversent dans la réalisation de leurs investissements. Ils étaient 180 à être avertis par le Wali (préfet) en décembre 2015 pour le retard dans le commencement des travaux de constructions de leurs usines, ils sont désormais 356, donc le double, le 27 juillet 2016, à être mis en demeure pour "non-concrétisation de projets", selon les services de la wilaya qui ont fixé la liste des inscris visés par cet avertissement.

Un comité spécial, où sont représentés plusieurs secteurs d'activité, a été chargé du suivi des projets validés. Il a mené des investigations en ouvrant les dossiers, cas par cas. Son constat est on peut plus clair. 309 investisseurs doivent réactualiser, auprès de la direction de l’industrie et des mines, leurs démarches. Elles sont obsolètes pour certains, irrégulières pour d'autres, incomplètes pour nombreux cas et restées juste au stade de déclarations quant à quelques situations.

La première catégorie est interpellée pour mettre à jour les dossiers d’investissements. Alors 47 bénéficiaires de foncier industriel accusent un retard de production, c'est-à-dire les travaux de construction des bâtis sur les terrains dont ils ont été bénéficiaires ont peu avancé. Parmi ces derniers, il n'y a même ceux qui n'ont aucun commencement de chantier. Il est certainement vrai que la complexité des aspects techniques auxquels sont destinées leurs usines se confronte à un manque de maîtrise des bâtiments spécifiques. Cependant, il existe des opérateurs qui lorgnent pour détourner, comme revendre les lots de terrains obtenus, la destination de ce foncier consacré à l'industrie.

Selon les données datant de 2013, ce qui n'est pas ancien, Bordj-Bou-Arreridj est classée première wilaya d'Algérie pour les dossiers reçus. Le nombre dépasse 1.400 dont les premiers agréés étaient de 500. 
Pour citer les prouesses :
  • la plus grande briqueterie d’Afrique avec 260.000 tonnes
  • usine de fabrication de géo-membrane qui sert à assurer l’étanchéité des barrages et autres centres d’enfouissement des déchets, 4e au monde et unique sur le continent noir
  • et l'unité de fabrication de panneaux solaires, première en Afrique à concevoir les cellules photovoltaïques qui la différencie de la gigantesque installation de captation du Maroc qui devait s'approvisionner de sa production, dans le cas d'une amélioration concurrentielle des capacités à générer l'énergie. 
Ce développement économique a pour conséquence sociale la création d'emplois, une merveille en cette époque où la jeunesse cherche la pérennité d'un destin meilleur.
  • A mes lecteurs de Bordj-Bou-Arréridj, je vous propose de prendre connaissance de cette action des artistes de Bordj-Bou-Arreridj, unique du genre en Algérie : ICI.
  • Je promets aussi, un sujet sur l'agriculture, domaine et univers dans lequel je me suis spécialisé depuis des années en publiant des articles sur la presse écrite algérienne : ICI
  • Et enfin l'électronique et la High-tech qui est aussi ma passion, voire ma profession de la com. numérique, aura son sujet prochainement.
  • Prenez connaissance des entreprises de Bordj-Bou-Arreridj figurant dans l'annuaire international KOMPASS ICI