dimanche 15 janvier 2017

Le foncier préalable à l'activité économique

 Du fait de l'impact de l'effort local sur la vie sociale, notamment la création d'emplois, ce sujet est utile. Il est question aussi d'encourager l'innovation et la création de richesses.

La place du foncier dans l'investissement économique est primordiale. Sans le terrain il est inimaginable d'implanter l'industrie ou d'exploiter les ressources disponibles. Selon une dépêche de l'APS, l'année 2016 a été fructueuse en matière de gestion des sols servant d'assiettes aux activités, la tâche de régulation et de suivi a traité 767 dossiers répartis à travers le territoire de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj.

Sur la base de la feuille de route initiée lors du conclave du 12 novembre 2016, regroupant gouvernement et Walis, consacrée au développement local et axée sur l'efficience de l'opérabilité du service public en direction des entrepreneurs. En effet, la question du guichet unique, basé au niveau du cabinet du Wali, où sont traitées les demandes des investisseurs, nécessitait une dynamique qui allège les procédures bureaucratiques. Le double volet des réformes de la fiscalité locale et de la promotion de l'investissement devait être réinitialisé.

Pour Bordj-Bou-Arréridj, la disponibilité du foncier devait répondre à l'attellement des détenteurs de projets. Si la  simplification des démarches administratives est encourageante, le tourisme n'est pas de premier ordre, comme le préconisait la rencontre de l'exécutif gouvernemental avec les resposnables régionaux. Cette localité s'engage davantage sur la production manufacturière et industrielle que de service de plaisance. La localité des hauts plateaux, malgré ses somptueux paysages et ses richesses culturelles indéniablement ancrées au pays profond, le tourisme n'est sa première vocation.

Il fallait donc résoudre les aléas du foncier industriel qui s'expose à des demandes fictives qui ne débouchent pas sur la création d'entreprises. En effet les spéculateurs de l'immobilier qui se polarisent sur l'accaparement des terrains se voient donc éliminer, comme ce fut les cas de 90 pseudos investisseurs mis en demeure pour renouveler leurs dossiers en exprimant leur renoncement. Ou bien des 6.5 hectares restés nus après leur attribution, ce qui a engendré leur récupération lors de l'année écoulée. Dans ce même sens, une soixantaine dotations de terrains sont exposées à l'absence des bénéficiaires qui sont désormais de régulariser leurs demandes ayant bénéficié d'offres restées inachevées.

La mobilisation des zones d'activité a aussi connu pendant l'année 2016 la création de 5 permis de segmentation ont été délivrés dans la cadre d'une plus large répartition à travers le territoire de la Wilaya. Respectivement par ordre d'importance, voici les points géographiques disponibles pour accueillir des investissements.

  • A El-Hammadia (sud de Bordj), Mechta Fatima 382 hectares ont été désignés pour recevoir des projets. 
  • 134 hectares à Ras-El-Oued (la plus importante daïra à l'est de Bordj), auprès de la bourgade de R'mael
  • 189 hectares à El-Euch (sud de Bordj) répartis en deux sites.
  • 160 hectares à Mansourah (ouest de Bordj).
Des extensions des zones d'activités sont prévues avec 79 hectares respectivement à El-Euch et 220 à El-Mehir, connu pour ses carrières d'agrégats destinés aux travaux publics, et la zone industrielle du chef lieu de la Wilaya de 71.

Le bilan du foncier pour l'investissement privé de l'année 2016 se présente avec le même élan qu'on connait à Bordj. Au total 379 projets ont été approuvés, dont 327 sont bénéficiaires de terrains et 31 concessions destinées à l'exploitation gisements naturels. Les capacités disponibles sont actuellement de 1235 hectares avec l'ouverture d'une nouveau site à El-Achir, auprès du lieu dit "Essafia" où seront aménagés 380 hectares. Cette localité à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Bordj est connue son attraction sur les passagers routiers et le commerce de la viande.

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