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samedi 18 juillet 2020

Décès de Moussa Benhamadi, les parvenus d'une industrie de prédateurs à mentalité rurale (ou bédouine).

Ancien ministre des télécommunications, sous le règne de Bouteflika, précisément lors de l'illégal et inconstitutionnel 4ème mandat, Moussa Benhamadi est décédé. Il est aussi député du faux-FLN , alors que son frère, impliqué dans les affaires de corruption est aussi élu avec le RND. Il a perdu la vie dans la soirée du 17 juillet 2020, du COVID-19 à l'hôpital Mustapha Bacha d'Alger, où il a été transféré depuis 4 jours.


Il a été infecté au Covid-19 à la prison d'El-Harrach où il purgeait, depuis septembre 2019, une peine non encore fixée. Avec 2 de ses autres frères, il est impliqué dans les affaires de diverses formes de corruption.
Des actes qui font mélange, telle que l'est la mafia politico-financière, hommes politiques et investisseurs industriels, tous les deux sans scrupules pour s'accaparer d'immenses richesses.
Donc pour divers délits de détournement de biens publics et prises d'intérêts, l'un d'eux a été relaxé, il s'agit d'Abderrahmane PDG qui a, devant l'opinion publique, la charge du groupe Condor.
Lequel a été empêché dernièrement d'une sortie du territoire nationale, au niveau du passage douanier.
Le régime algérien et sa justice, qui laissent à désirer, préfèrent retenir en otages des membres de même famille, car les justiciables prennent la poudre d'escampette à l'étranger, pour ne subir leurs condamnations.
Jusqu'à son décès en détention préventive, avec ses trois frères, il était impossible et alambiqué de dresser une évaluation, estimée par des expertises indépendantes des médias, à plusieurs milliers de milliards. Les diverses prédations, actes criminels et opérations délictuelles que lui et sa famille avaient effectué et facilement acquis avec l'aval du gang des Bouteflika qui squattait la présidence algérienne depuis 1999, ont plusieurs formes et ont trait généralement aux industries dont l'alimentation et l'électronique.
Lors d'un incendie de l'usine Condor à Bordj-Bou-Arreridj, en plein ramadan 2015, les soupçons d'escroquerie à l'assurance ont été soulevés, mais comme Moussa était ministre de PTT, l'affaire a vite été tassée...
Moussa Benhamadi était poursuivi par une enquête ayant à la corruption liée au groupe Condor Electronics, ayant plusieurs manigances enchevêtrées et difficiles à dénouer. Alors les prises de terrains fonciers sans respect des règles d'aménagement du territoire et détournements de biens publics, sont visiblement assez claires et élucidées.
Notons qu'à l'avènement d'Internet, lors de la dernière décennie du second millénaire (1990 à 2000), les Benhamadi ont été parmi les premiers à avoir introduit un "provider", l'appareil comme un gros ordinateur, qui sert à la connexion pour usage du Web via les 1ers équipements téléphoniques.
Le matériel d'occasion qu'ils ont importé des Etats-Unis où fut leur antécédent contact avec le clan de Bouteflika Abdelaziz, a intrigué les rares ingénieurs qui pouvaient s'exprimer à l'époque, mais rapidement l'histoire a été enterrée par directement la présidence. Puis la technologie a évolué, mettant aux oubliettes cette intrigue de haut-vol !
Alors que la Ministre de l’Industrie et des Mines, Madame Djamila Tamazirt, a succédé, à son homologue, après la dernière équipe de Sellal a été déboulonnée en 2019, par le général Gaïd Salah, elle avait fait une fracassante déclaration à propos du groupe électronique Condor.
Elle avait déclaré : "Condor n'a jamais fabriqué, ou même fait le montage, d'un seul appareil téléphonique localement. Les téléphones portables sont importés de l'étranger et l'étiquette Condor y était collée dessus...", précisa la membre de l'équipe gouvernementale conduite par Bédoui.
Voici son parcours dans les rouages publics, cela n'enlève en rien l'arrivisme surtout dans l'industrie
  • A étudié au lycée Mohamed Kerouani à Sétif.
  • Puis à l'université d'Alger
  • Programmeur informatique à Centre National de Traitement des Données
  • Ingénieur informatique à Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires
  • Président du Centre de Comptabilité à Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires
  • Chef de service informatique à Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires
  • Chef de Département Informatique à Commissariat au Energies Nouvelles
  • Directeur général à cerist
  • Président Directeur Général à Algérie Télécom
  • Ministre des PTT

jeudi 14 mai 2020

Arbitraire subi par Chérif Ghassoul à BBA

D'emblée, notons qu'il est emprisonné depuis quasiment plus de 8 mois, sans que la justice ait tranché pour son cas. Chérif Ghassoul a rendez-vous, encore une fois pour prolonger ses angoisses, avec les juges, auprès du tribunal de Bordj-Bou-Arréridj, le 21 mai.


Le précédent article publié sur Projet-BBA, que vous pouvez consulter ICI avait annoncé la tenue d'une instance le mai 13 mai. 
Mais voilà que nous apprenons de source bien vérifiée et entrecoupée avec d'autres émanations de l'information, que son affaire connait un nouveau report, au 21 de ce mois de mai.


Le procès de Chérif Ghassoul de Bordj-Bou-Arréridj est vraiment un cas d'école, en matière de dégradation des droits des citoyens.
Ce qui fait redouter, qu'à l'avenir ce genre d'arbitraire va s'accentuer à Bordj, à l'instar de toute l'Algérie. 
Et ce qui passe partout dans d'autres régions et villes du pays démontre clairement qu'un climat d'injustice est encore plus grave qu'au temps de l'ancien régime.
Ce prisonnier d'opinion est présenté devant le tribunal criminel, sans que ne soit vraiment expliquée sa situation qui traîne entre les mains de magistrats sans crédibilité, au regard de la lenteur.

#برج_بعريريج: تأجيل محاكمة معتقل الرأي "شريف غسول" ليوم الخميس 21 ماي 2020 أمام قسم الجنح لمحكمة برج بعريريج ، للذكر تم إعتقاله يوم السبت 24 اوت 2019 ، منذ ذلك اليوم و هو متواجد في الحبس المؤقت اي اكثر من 8 أشهر .

lundi 11 mai 2020

L'athlète Cherif Gassoul sera jugé mercredi prochain à BBA.

En réalité, il n'y a plus d'opinion libre en Algérie. De même qu'il n'y a plus de presse, ou de journalistes, vraiment habités de la bonne conscience professionnelle pour étayer la vérité. Sinon être indépendant des rouages et autres chapelles qui ont ruiné ce grand pays, il y le média qui sert et aide le citoyen qui le regarde avec espoir.

Y compris à Bordj, où personnellement en plein terrorisme au temps de la "décennie noire" (1989/2000) j'avais apporté toutes les vérités, avec mes articles sur Alger-Républicain, El-Watan et Liberté. J'avais comblé un déficit pour la couverture de beaucoup de faits importants. Comme ce jugement de cet administré victime d'injustice, sans que l'on parle... 
Chérif Ghassoul de BBA
- Précédent article : Le 16 avril 2020, 14 citoyens de B.B.A. seront jugés pour le Hirak.

L'arbitraire en Algérie abuse "d'ennemi à la patrie" collé à toute parole libre. Des citoyens sont envoyés en prison pour des accusations fallacieuses. Comme regroupement non-autorisé, ou appel à faire de telles manifestations, ainsi atteinte à la sûreté nationale, sont de vraies atteintes aux libertés démocratiques et citoyennes. 

Tel est le cas de Cherif Ghassoul, sportif d'esprit et engagé à entraîner des jeunes et former son propre physique, par l'haltérophilie et la body-garde qu'il pratique depuis des années. 

Donc c'est dans une indifférence intenable que ce prisonnier d'opinion de Bordj-Bou-Arreridj, est mis aux arrêts depuis le 24 août 2019, (certaines sources disent depuis le 26 septembre 2019) et sera jugé. Son procès se tiendra mercredi le 13 mai, auprès de la section criminelle de la ville où il habite. Alors que les correspondants locaux de la presse ne montrent pas leur communication, tellement ils demeurent dans la criarde médiocrité du mépris.

- Un autre sujet sur ce blog, sur le HIRAK : Hirak à Bordj : 51è Vendredi femmes & jeunes à l'assaut.

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Cherif Ghassoul est passé par la clinique pénitentiaire, dans un état de santé détérioré. Après une grève de la faim pendant plusieurs jours, il a perdu des kilogrammes, lui l'athlète. Une dégradation physique, suite à un recours, comme un coût de couteau car illégal, présenté par le procureur de la République, pour 7 accusations. Pour que quatre crimes et les trois délits, lui soient imputées, dans la parodie de justice de la pire manière avec laquelle s'illustrent le ministre Zeghmati et le pouvoir de Tebboune...  

Finalement seuls 2 délits, qui ne sont pas clairement déterminés, lui sont reprochés avec une insupportable approximation d'arbitraire. La programmation du procès du pour le mercredi 13 mai 2020 devant la section des crimes du tribunal de Bordj Bou arreridj, est très attendue par la population. Il est en prison temporaire depuis plus de 8 mois. 

Voici : Iyed, Mohamed et Anis, les 3 enfants de Chérif.

samedi 11 avril 2020

Le 16 avril 2020, 14 citoyens de B.B.A. seront jugés pour le Hirak.

Le jugement aura lieu le 16 avril 2020. Il ne faut pas qu'échappe à l'intention des habitants de cette localité, cette promulgation de sentence. Elle sera donnée à des justiciables qui n'ont rien à se reprocher. Au nom de la république et du peuple, notamment pour le compte des habitants de l'entité territoriale que beaucoup de ses enfants la servent d'une manière ou d'une autre, leur condamnation ne devait être faite avec l'excès de zèle et telle une mince affaire.

Vous trouverez à la fin de cet article les noms (en langue arabe) et quelques photos des concernés. 

Devenue un symbole dans le développement économique, telle même une capitale de l'industrie au niveau du Maghreb, Bordj-Bou-Arréridj est aussi connu, comme une pouponnière des révoltés et autres rebelles qui adoptent massivement les causes justes et qui ne manquent pas de significations.
On ne manquera jamais de rappeler que cette bourgade dut le principal fief historique de la mémorielle insurrection d'El-Mokrani en 1871. Et dont nous le 150ème anniversaire l'année prochaine.  
A cheval entre l'est et l'ouest ainsi que pour le nord et le sud de l'Algérie, BBA fut une école dans le parcours du mouvement nationale. 
Lors de la guerre de libération, pour laquelle ont été enfantés des hommes et des femmes, dont les noms sont gravés dans le marbre des plus forts et reluisant de l'Histoire nationale, l'empreinte est marquante. L'agglomération fut lieu d'escale de Si Larbi Benmhidi, d'Ibn-Badis, de Messali El-hadj, de Mohamed Boudiaf et de bien des personnages d'envergure inégalée dans les cumuls d'un pays allant au rayonnement, comme un épicentre des indépendances.
Je citerai, pour la gente féminine, Aïcha Hadad et Mouny Zioui qui, cette dernière, nous a quitté en 2019 à Alger, soeur du martyr Mohamed qui a donné l'appellation d'un stade de la capitale Alger. 
Et parmi les hommes, Abdelmadjid Aouchiche ou bien Chawki Mostefaï qui, même natif de M'sila, revient à cette ville dont l'urbanité édifie bien ses propres et belles légendes.
Jusqu'aux événements du Hirak dont le long souffle a parcouru les années 2019 et 2020, Bordj-Bou-Arreridj, à travers les actions de ses habitants, participe à la vie nationale. 
Et j'appréhende qu'à foison, dans les réseaux sociaux du Web, les discussions sont d'une richesse inouïe via les clubs et groupes du rapprochement qui se réalise entre les citoyens. 
Ils seront donc devant des magistrats, ces 14 citoyens qui seront jugés leur opinion assoiffée de liberté. Le jeudi 16 avril 2020 devant la section des crimes du tribunal de Bordj Bou Arreridj, l'affaire pour laquelle ont été déposés relève du mouvement de grande ampleur, auquel la mobilisation revendique une autre Algérie. Plus moderne, plus juste et plus mieux gérée.

 
       
 Les articles de POPULI-SCOOP sur le HIRAK ICI
Une autre histoire du Hirak, à Bordj. ICI
Et une autre, tout au début en mars 2019. ICI
1 شمس الدين لعلامي المدعو براهيم

2 عباش عبد الرزاق
3 عزالدين بن بلخير
4 بوطبة عزالدين
5عبد الحق شماني
6 توفيق ميسور
7 يازيد ميسور
8 زايد عبد النور
9 بلفروم نصر الدين
10 زايدي خير الدين
11 ناصر اربوش
12 بلال بورحلي
13 صيد خميسي
14-مقراني منير
15- مسينيسا

mardi 11 février 2020

Hirak à Bordj : 51è Vendredi femmes & jeunes à l'assaut.

Bordj-Bou-Arréridj s'est remarquée lors de la révolte de 2019 en Algérie. Dans le soulèvement de la population,  particulièrement de la jeunesse comme s'est produit à travers le territoire national, cette ville s'est distinguée d'une inégalée mobilisation. Le fief d'El-Mokrani respire  en profondeur, depuis qu'il existe comme agglomération semi-urbaine, le tumulte de l'Histoire du pays. Une mémoire qui s'écrit, chaque jour plus clairement avec l'avancée du temps, à l'encre des luttes.

Ces vidéos, du 51é vendredi à Bordj-Bou-Arréridj, relatent comment les jeunes et les femmes foncent sur le barrage de la police.
A l'occasion de la 51ème semaine de ce mouvement social qui renoue avec le romantisme révolutionnaire, ma contribution présume apporter un éclairage tant théorique que factuel. C'est-à-dire dessiné à partir des faits qui eux sont fortement significatifs.

Les jeunes et les femmes de Bordj se sont trouvés, le vendredi 8 février, face à un barrage des policiers, dressé pour limiter la marche. Mais les manifestants ne l'ont pas entendu de la sorte. Ils ont chargé, donnant l'assaut sur les boucliers des policiers qui finalement cédèrent devant la déferlante.

La doctrine ou bien l'analyse de ces événements qui transgressent la léthargie endiguant l'expression pleine de la citoyenneté, se limite à cette définition : Le Hirak est une émeute paisible, contre la médiocrité et la corruption qui sont à l'origine d'une gouvernance ruineuse. Laquelle est rejetée par ceux qui se préoccupent de leur avenir, les jeunes !

Tandis que la tournure du 51éme vendredi, duquel plusieurs citoyens se sont montrés étonnés de la force de la base populaire qui l'a encore cette fois mené, montre que la mobilisation est bien ancrée. Le peuple est plus décidé que jamais pour réduire à néant les problèmes qui ne laissent pas l'Algérie se développer, en libérant les mentalités de la grande hypocrisie.

Source de ce sujet, des citoyens témoins et acteurs des faits.

Les articles de POPULI-SCOOP¨sur le HIRAK.
Une autre histoire du Hirak, à Bordj. ICI
Et une autre, tout au début en mars 2019. ICI

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mercredi 20 mars 2019

Karim Tabou chahuté à Bordj-Bou-Arréridj, sa conférence empêchée.

L'ancien cadre du FFS devait tenir une conférence à Bordj-Bou-Arréridj, le 19 mars 2018. Mais le public lui a été hostile. Elle n'a pas eu lieu !

Karim Tabou s'est fait remarquer, lors de la révolte contre le 5ème mandat de Bouteflika, avec une défense des islamistes, de l'ex-FIS. Ces derniers sont les commanditaires du terrorisme de la décennie noire en Algérie. Et même il a osé défendre une république islamiste, en dernier ressort.

Son parti, le FFS, a pris les armes en 1963, pour faire opposition au "groupe d'Oujda" qui a pris le pouvoir en Algérie, avec des complots.

Puis le même parti a défendu les islamistes qui prônaient le terrorisme islamiste, surtout dès 1990. Il a été parmi les initiateurs de la rencontre dans l'église italienne de Sant-Angidio. Où se sont rassemblés les réactionnaires algériens, dont le faux FLN de Mehri et le PT de Louiza Hanoun, pour sauver le parti islamiste FIS, actuellement dissout par voie de justice.

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