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samedi 26 juin 2021

Nor-Eddine Ait-Hamouda arrêté par le régime aux abois.

 Nord-Eddine Aït-Hamouda, fils du colonel Amirouche, a été candidat du RCD, à Bordj, présenté par ce parti dont il était membre fondateur lors de la 1ère législative en démocratie du multipartisme de la constitution de février 1990. L'élection de 1990/91 que l'armée a annulé en faisant démissionner Chadli Bendjedid.
Plus tard, il a été élu à Tizi-Ouzou, comme député indépendant. Il a été représentant de l'APN (Assemblée Populaire Nationale) au parlement européen, parmi ses missions marquantes.

Les raisons fallacieuses d'une arrestation.

Nordine Ait Hamouda a été arrêté, ce samedi 26 juin 2021, par des éléments de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) au niveau de l'hôtel Aloui à Tichy, sur la côte est de Béjaïa. Il venait de quitter la maison de jeunes de Baccaro, où il conférait son auditoire.

Cette arrestation est intervenue juste après qu'il ait assuré une conférence, en tant qu'invité à un café littéraire dans la petite bourgade touristique. Tichy qui est très fréquentée par les Bordjiens.
Nordine Ait-Hamouda avait engagé une polémique sur la collaboration de l'Emir Abdelkader avec la France coloniale, sur le plateau de la chaîne de télévision El Hayat-TV. Cette dernière a été suspendue, pour une semaine, par l'ARAV juste après cette émission.

Des dizaines de racistes et de politicards s'adonnent à des vindictes racistes visant les Amazyghs, mais ne sont pas inquiétés. Comme la justice, dite du téléphone, est mobilisé pour réprimer la liberté d'expression, les militants du Hirak et les citoyens sont arrêtés et jugés sous la contrainte d'un pouvoir illégitime et aux abois.

Un peu d'Histoire pour que Bordj se rappelle Nord-Eddine fils d'Amirouche.

L'occasion m'est donné ainsi de rappeler que Bordj-Bou-Arreridj relevait de la Wilaya-3 historique qui est celle de la Kabylie, pendant la guerre pour l'indépendance. Elle avait pour commandant le colonel Amirouche qui était avec Abderrahmane Mira, stationné dans le nord de Bordj.

Il est utile de citer que ce grand héros de la mémorielle geste de libération est décédé au sud de Boussaâda en le 28 mars 1959. Il avait marqué la mémoire algérienne, avec « le loup de l'Akfadou » ou bien « Amirouche le terrible », des désignations des médias français.

Plusieurs historiens assurent qu'il a été trahi par certains de ses camarades, pour qu'il soit tué lors d'une embuscade tendue par l'armée de l'occupant. Il était en compagnie de Si El Haouès.

L'autre précision qui mérite d'être indiquée est significative. Les dépouilles du colonel et de son compagnon Si El-Haouès furent déterrées et stockées dans une caserne à Alger sous les ordres du président Houari Boumediene. 

Le Hirak les politicards créent le chaos pour justifier la répression. 

L'atmosphère d'une véritable psychose à laquelle est livrée la société algérienne, a pour cause l'aspiration de faire cesser le système de mafia politico-financière. Les tenants du régime qui a ruiné le pays, est en train de pousser au pourrissement dans le but inavoué de provoquer des réactions de violences que le mouvement Hirak ne veut pas adopter.

Afin de justifier le recours à la répression massive des citoyens, la justice est mobilisée distinctement contre les berbères, les régions récalcitrantes, les partis des démocrates conséquents et les progressistes de l'Algérie qui refuse la régression.

L'heure d'une mobilisation qualitative est arrivée. Avant que le pourrissement, tant désiré par les dirigeants qui mettent au-devant le bureaucrate incompétent Tebboune et pour accentuer la dictature répressive, les Algériens sont interpellés pour ce climat d'arbitraire.

lundi 14 juin 2021

Les militants du Hirak, modèles à la jeunesse de BBA.


Maintenant que la fourberie du vote est passée, il m'est un devoir de vous présenter les détenus de la région de Bordj-Bou-Arreridj, l'un des berceau du mouvement Hirak qui détrôné l'usurpateur et potentat Bouteflika. Le travail demeure pour chasser ses larbins et le système qui a ruiné le pays.

D'abord c'est pour leur rendre hommage que ce modeste sujet est mis en ligne. Et pour leur adresser le message de notre solidarité qui est entière, vive et toujours active à leur égard. En leur disant : vous êtes des modèles de et à la jeunesse de B.B.A. 

Qui sont les jeunes détenus du Hirak à Bordj-Bou-Arreridj ? Cette modeste réponse est pour tous ceux qui se demandent ou sont tenus d'exprimer. Nombreuses personnes de Bordj sont questionnées à ce sujet de qui sont les  militants du Hirak et qui sont les détenus. 

Mohamed Touahria
Il a été condamné, ce 19 Janvier 2021, à 1 an de prison ferme avec mandat de dépôt assorti d'une amende (dans une nouvelle affaire) pour :" incitation à attroupement non armé, atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué".
Pour rappel, Mohamed Touahria a été arrêté le Jeudi 24 Septembre 2020 et placé sous mandat de dépôt le 28 Septembre 2020 pour une affaire non lié au hirak dont il est condamné plus tard à 2 ans de prison ferme.
Ce qui fait de lui, le plus ancien détenu d'opinion de Bordj-Bou-Arréridj.

A part le 1er, Mohamed Touahria, de cette liste qui a son paragraphe, certains ont été à Bordj Bou Arreridj le vendredi 14 mai 2021.
Le 16 mai 2021, 5 manifestants sont présentés devant le procureur du tribunal de Ras El Oued qui a décidé de la comparution immédiate. Ils ont été condamnés à 1 an de prison ferme avec mandat de dépôt. Il s'agit de : 

Azeddine Talehi 

Biyadha Elhocine

Nabil Belkhiri

Bourahla Hamoudi
Abderrahmane Meziti
Nasser Chekkal 
Abdelkader Missaoui 

Hassan Zebiri

Hassan a été interpellé le 2 décembre 2020. Il a été accusé d'atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué, incitation à attroupement, publications de fausses informations pouvant porter atteinte à l’ordre public. Il a été condamné à 6 mois de prison ferme et une amende de 50 000 da, le 27 décembre 2020. Une condamnation confirmée en appel, le 1er mars 2021. Libéré en février.


Treize autres manifestants ont été condamnés à “un (01) de prison ferme” ce dimanche, par le juge d'instruction prés le tribunal de Ras El Oued (Bordj Bou Arreridj), “avec mandat de dépôt pour cinq d'entre eux, en l'occurence, Azeddine Talehi, Biyadha Elhocine, Nabil Belkhiri, Bourahla Hamoudi et Abderrahmane Meziti”, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Le procureur de la République a requis un an de prison ferme avec mandat de dépôt contre les 13 prévenus, lors d'un procès en comparution immédiate.