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lundi 14 juin 2021

Les militants du Hirak, modèles à la jeunesse de BBA.


Maintenant que la fourberie du vote est passée, il m'est un devoir de vous présenter les détenus de la région de Bordj-Bou-Arreridj, l'un des berceau du mouvement Hirak qui détrôné l'usurpateur et potentat Bouteflika. Le travail demeure pour chasser ses larbins et le système qui a ruiné le pays.

D'abord c'est pour leur rendre hommage que ce modeste sujet est mis en ligne. Et pour leur adresser le message de notre solidarité qui est entière, vive et toujours active à leur égard. En leur disant : vous êtes des modèles de et à la jeunesse de B.B.A. 

Qui sont les jeunes détenus du Hirak à Bordj-Bou-Arreridj ? Cette modeste réponse est pour tous ceux qui se demandent ou sont tenus d'exprimer. Nombreuses personnes de Bordj sont questionnées à ce sujet de qui sont les  militants du Hirak et qui sont les détenus. 

Mohamed Touahria
Il a été condamné, ce 19 Janvier 2021, à 1 an de prison ferme avec mandat de dépôt assorti d'une amende (dans une nouvelle affaire) pour :" incitation à attroupement non armé, atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué".
Pour rappel, Mohamed Touahria a été arrêté le Jeudi 24 Septembre 2020 et placé sous mandat de dépôt le 28 Septembre 2020 pour une affaire non lié au hirak dont il est condamné plus tard à 2 ans de prison ferme.
Ce qui fait de lui, le plus ancien détenu d'opinion de Bordj-Bou-Arréridj.

A part le 1er, Mohamed Touahria, de cette liste qui a son paragraphe, certains ont été à Bordj Bou Arreridj le vendredi 14 mai 2021.
Le 16 mai 2021, 5 manifestants sont présentés devant le procureur du tribunal de Ras El Oued qui a décidé de la comparution immédiate. Ils ont été condamnés à 1 an de prison ferme avec mandat de dépôt. Il s'agit de : 

Azeddine Talehi 

Biyadha Elhocine

Nabil Belkhiri

Bourahla Hamoudi
Abderrahmane Meziti
Nasser Chekkal 
Abdelkader Missaoui 

Hassan Zebiri

Hassan a été interpellé le 2 décembre 2020. Il a été accusé d'atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué, incitation à attroupement, publications de fausses informations pouvant porter atteinte à l’ordre public. Il a été condamné à 6 mois de prison ferme et une amende de 50 000 da, le 27 décembre 2020. Une condamnation confirmée en appel, le 1er mars 2021. Libéré en février.


Treize autres manifestants ont été condamnés à “un (01) de prison ferme” ce dimanche, par le juge d'instruction prés le tribunal de Ras El Oued (Bordj Bou Arreridj), “avec mandat de dépôt pour cinq d'entre eux, en l'occurence, Azeddine Talehi, Biyadha Elhocine, Nabil Belkhiri, Bourahla Hamoudi et Abderrahmane Meziti”, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Le procureur de la République a requis un an de prison ferme avec mandat de dépôt contre les 13 prévenus, lors d'un procès en comparution immédiate.

lundi 11 mai 2020

L'athlète Cherif Gassoul sera jugé mercredi prochain à BBA.

En réalité, il n'y a plus d'opinion libre en Algérie. De même qu'il n'y a plus de presse, ou de journalistes, vraiment habités de la bonne conscience professionnelle pour étayer la vérité. Sinon être indépendant des rouages et autres chapelles qui ont ruiné ce grand pays, il y le média qui sert et aide le citoyen qui le regarde avec espoir.

Y compris à Bordj, où personnellement en plein terrorisme au temps de la "décennie noire" (1989/2000) j'avais apporté toutes les vérités, avec mes articles sur Alger-Républicain, El-Watan et Liberté. J'avais comblé un déficit pour la couverture de beaucoup de faits importants. Comme ce jugement de cet administré victime d'injustice, sans que l'on parle... 
Chérif Ghassoul de BBA
- Précédent article : Le 16 avril 2020, 14 citoyens de B.B.A. seront jugés pour le Hirak.

L'arbitraire en Algérie abuse "d'ennemi à la patrie" collé à toute parole libre. Des citoyens sont envoyés en prison pour des accusations fallacieuses. Comme regroupement non-autorisé, ou appel à faire de telles manifestations, ainsi atteinte à la sûreté nationale, sont de vraies atteintes aux libertés démocratiques et citoyennes. 

Tel est le cas de Cherif Ghassoul, sportif d'esprit et engagé à entraîner des jeunes et former son propre physique, par l'haltérophilie et la body-garde qu'il pratique depuis des années. 

Donc c'est dans une indifférence intenable que ce prisonnier d'opinion de Bordj-Bou-Arreridj, est mis aux arrêts depuis le 24 août 2019, (certaines sources disent depuis le 26 septembre 2019) et sera jugé. Son procès se tiendra mercredi le 13 mai, auprès de la section criminelle de la ville où il habite. Alors que les correspondants locaux de la presse ne montrent pas leur communication, tellement ils demeurent dans la criarde médiocrité du mépris.

- Un autre sujet sur ce blog, sur le HIRAK : Hirak à Bordj : 51è Vendredi femmes & jeunes à l'assaut.

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Cherif Ghassoul est passé par la clinique pénitentiaire, dans un état de santé détérioré. Après une grève de la faim pendant plusieurs jours, il a perdu des kilogrammes, lui l'athlète. Une dégradation physique, suite à un recours, comme un coût de couteau car illégal, présenté par le procureur de la République, pour 7 accusations. Pour que quatre crimes et les trois délits, lui soient imputées, dans la parodie de justice de la pire manière avec laquelle s'illustrent le ministre Zeghmati et le pouvoir de Tebboune...  

Finalement seuls 2 délits, qui ne sont pas clairement déterminés, lui sont reprochés avec une insupportable approximation d'arbitraire. La programmation du procès du pour le mercredi 13 mai 2020 devant la section des crimes du tribunal de Bordj Bou arreridj, est très attendue par la population. Il est en prison temporaire depuis plus de 8 mois. 

Voici : Iyed, Mohamed et Anis, les 3 enfants de Chérif.

samedi 11 avril 2020

Le 16 avril 2020, 14 citoyens de B.B.A. seront jugés pour le Hirak.

Le jugement aura lieu le 16 avril 2020. Il ne faut pas qu'échappe à l'intention des habitants de cette localité, cette promulgation de sentence. Elle sera donnée à des justiciables qui n'ont rien à se reprocher. Au nom de la république et du peuple, notamment pour le compte des habitants de l'entité territoriale que beaucoup de ses enfants la servent d'une manière ou d'une autre, leur condamnation ne devait être faite avec l'excès de zèle et telle une mince affaire.

Vous trouverez à la fin de cet article les noms (en langue arabe) et quelques photos des concernés. 

Devenue un symbole dans le développement économique, telle même une capitale de l'industrie au niveau du Maghreb, Bordj-Bou-Arréridj est aussi connu, comme une pouponnière des révoltés et autres rebelles qui adoptent massivement les causes justes et qui ne manquent pas de significations.
On ne manquera jamais de rappeler que cette bourgade dut le principal fief historique de la mémorielle insurrection d'El-Mokrani en 1871. Et dont nous le 150ème anniversaire l'année prochaine.  
A cheval entre l'est et l'ouest ainsi que pour le nord et le sud de l'Algérie, BBA fut une école dans le parcours du mouvement nationale. 
Lors de la guerre de libération, pour laquelle ont été enfantés des hommes et des femmes, dont les noms sont gravés dans le marbre des plus forts et reluisant de l'Histoire nationale, l'empreinte est marquante. L'agglomération fut lieu d'escale de Si Larbi Benmhidi, d'Ibn-Badis, de Messali El-hadj, de Mohamed Boudiaf et de bien des personnages d'envergure inégalée dans les cumuls d'un pays allant au rayonnement, comme un épicentre des indépendances.
Je citerai, pour la gente féminine, Aïcha Hadad et Mouny Zioui qui, cette dernière, nous a quitté en 2019 à Alger, soeur du martyr Mohamed qui a donné l'appellation d'un stade de la capitale Alger. 
Et parmi les hommes, Abdelmadjid Aouchiche ou bien Chawki Mostefaï qui, même natif de M'sila, revient à cette ville dont l'urbanité édifie bien ses propres et belles légendes.
Jusqu'aux événements du Hirak dont le long souffle a parcouru les années 2019 et 2020, Bordj-Bou-Arreridj, à travers les actions de ses habitants, participe à la vie nationale. 
Et j'appréhende qu'à foison, dans les réseaux sociaux du Web, les discussions sont d'une richesse inouïe via les clubs et groupes du rapprochement qui se réalise entre les citoyens. 
Ils seront donc devant des magistrats, ces 14 citoyens qui seront jugés leur opinion assoiffée de liberté. Le jeudi 16 avril 2020 devant la section des crimes du tribunal de Bordj Bou Arreridj, l'affaire pour laquelle ont été déposés relève du mouvement de grande ampleur, auquel la mobilisation revendique une autre Algérie. Plus moderne, plus juste et plus mieux gérée.

 
       
 Les articles de POPULI-SCOOP sur le HIRAK ICI
Une autre histoire du Hirak, à Bordj. ICI
Et une autre, tout au début en mars 2019. ICI
1 شمس الدين لعلامي المدعو براهيم

2 عباش عبد الرزاق
3 عزالدين بن بلخير
4 بوطبة عزالدين
5عبد الحق شماني
6 توفيق ميسور
7 يازيد ميسور
8 زايد عبد النور
9 بلفروم نصر الدين
10 زايدي خير الدين
11 ناصر اربوش
12 بلال بورحلي
13 صيد خميسي
14-مقراني منير
15- مسينيسا

samedi 24 décembre 2016

Chakib Khelil ne devait pas faire ça à Bordj.

Jeudi 22 décembre, à Bordj-Bou-Arréridj, l'ancien ministre de l'énergie a montré toute l'arrogance dont on connaît de l'espèce de dirigeants algériens qui ont semé les discordes au sein de la communauté nationale. S'il est capable d'être ainsi maintenant, alors qu'il est simple citoyen, que fera-t-il donc une fois plus haut gradé ?
Voici une photo (placée avec une mise à jour de ce sujet) rapportée sur les réseaux sociaux du Net, où quelques chats et larbins ont osé assister à l'intervention de cet illustre prédateur de l'économie du pays. Ils ne font pas honneur aux "Bordjiens" qui ont majoritairement boudé ce passage bien indésirable. Pour les éclairés citoyens de BBA. qui ont démontré lors de plusieurs situations leur haute conscience et leur exemplaire audace de surmonter les manipulations, il ne devait pas... Ces présents sont les employés de l'hôtel Benhamadi, alors que les témoignages continuent de pleuvoir avec colère et rejet de cette intervention inopportune et nuisible à l'esprit même de l'honnêteté que recèlent les intellectuels de cette localité qui ne se sentent guère concernés par un criminel économique.   
Chekib Khelil ne devait pas faire ça, dans cette coquette ville dont les valeurs ont longtemps constitué le socle de ses nouveaux engagements économiques.
Et où s'écrit une sorte de projet éveillé aux dignités de l’ère sans raideur que toute l’Algérie s’accomplit volontairement à s'en inspirer à pleines fois…
Par ses moult facettes d'homme venu d’Amérique n'ayant pas donné le satisfecit de sa gestion de la Sonatrach. Outre l'opacité qui couvre tout son parcours reste à élucider à l'opinion nationale. Depuis des mois, qu'il slalome dans un périple à travers des régions du pays, dans le but de devenir président après Bouteflika, voire de se laver des poursuites judiciaires, cet héritier en vue de s'emparer du pouvoir vient de signer son camouflet. De son passage aux affaires entachées des scandales où la rente nationale énergétique a été détournée et dissimulée, il y a des souvenirs… A consulter dans ces deux sujets publiés par le site-Web que dirige le meneur du blog Projet BBA.
Le désenchantement auquel est livrée la jeunesse algérienne qui vit dans l'impuissance, et ce depuis la couverture de la souveraineté nationale, de s'émanciper du modèle de gouvernance basé sur le tutorat de la vieille garde, ne cesse de s’amplifier.
L’échec du développement, dont les responsables ne sont pas mystérieux, a largement entamé les espérances des générations qui s’exilent, se font exclure quand elles restent dans leur patrie et se suicident en plein mer, pour atteindre des terres où elles croient concrétiser des rêves inassouvis sur place...  
Après avoir perverti la religion en introduisant cheikh El-Ghazali, le cheikh condamné dans son propre pays, l’Egypte, à 15 années de prison pour des « Fetwas » incitant au terrorisme, pour appeler au djihad via la télévision, les nationalistes réactionnaires qui usurpent le sigle « FLN » de la mémoire collective, ont aussi légalisé les islamistes et les ont incité à épouvanter la population pendant la « décennie noire »…
Mais à Bordj, c’est la citoyenneté basique qui ne devrait se soumettre au diktat des crimes politico-religieux. Le terrorisme a été moindre pendant les années où se faisait massacrer l'élite, Bordj n'a pas cédé au terrifiant millésime enivré des haines.
Les dirigeants qui n’ont rien réalisé de magique pour libérer le pays de sa dépendance à plus de 200% du pétrole, n'ont jamais observé B.B.A. avec ses reluisantes qualités. Chadli désigna son beau-frère Wali puis Belaïd Abdeslam rameuta son neveu au même poste, pour ne citer que les cas marquants.
Oui, c’est de cette ville, à défaut qu’aucuns des autres Algériens ne peuvent porter l’affront aux criminels économiques et aux politiciens qui refusent à une relève éclairée de prendre le flambeau légué lumineux par les martyrs, que doit s'accompagner la naissance de la fin du "rester-sur-place" que subit l’Algérie.
Petite ville et grande métropole qui a gagné au niveau de l’Afrique du nord sa place d’agglomération urbaine ayant épousé l’essor économique, Bordj-Bou-Arreridj est l’exemple où Chakib Khelil ne devait traiter les médias qui tentaient de recueillir ses paroles de miel de l’expert prétentieux, ayant raté de faire mieux quand il était en poste.
 Il se retrouve que maintenant un tel fiel dégoulinant d'arrogance envers des jeunes journalistes qui certainement sauront, dès ce fait, bien interroger des lendemains plus radieux. Et d'inscrire la critique libre et corrective qui fait évoluer, sur leur carnet de déranger encore ces grands cadres plus malfaisants que faisant découvrir le meilleur destin collectif.
La vidéo ci-haut permet d'admirer, de méditer et de faire la sentence des choix remontés du petit peuple. Elle peut être appréciée à sa juste valeur, en émanant du profond pays où résonnent toujours les plus judicieux espoirs.
Non Khelil ne devait pas faire ça, aux jeunes talents de la presse, confrontés à l’apprentissage de communiquer le respect aux plus larges auditoires qu’atteignent avec les canaux médias dits puissants. Encore plus vastes que les parterres qui applaudissent au premier venu, la couverture que voulaient et offraient ces journalistes visiblement craintifs, hésitants, frêles et balbutiants, a le mérite de donner à réfléchir. Ces jeunes détiennent maintenant la prérogative de gêner les discours trompeurs, même s'ils ne sont pas des cris venant du firmament... Ils révoltent les pierres inertes et insolubles dans la lave de notre fièvre de vouloir élever l'Algérie parmi les grandes nations et rendant heureux son humble peuple !