En réalité, il n'y a plus d'opinion libre en Algérie. De même qu'il n'y a plus de presse, ou de journalistes, vraiment habités de la bonne conscience professionnelle pour étayer la vérité. Sinon être indépendant des rouages et autres chapelles qui ont ruiné ce grand pays, il y le média qui sert et aide le citoyen qui le regarde avec espoir.
Y compris à Bordj, où personnellement en plein terrorisme au temps de la "décennie noire" (1989/2000) j'avais apporté toutes les vérités, avec mes articles sur Alger-Républicain, El-Watan et Liberté. J'avais comblé un déficit pour la couverture de beaucoup de faits importants. Comme ce jugement de cet administré victime d'injustice, sans que l'on parle... L'arbitraire en Algérie abuse "d'ennemi à la patrie" collé à
toute parole libre. Des citoyens sont envoyés en prison pour des accusations
fallacieuses. Comme regroupement non-autorisé, ou appel à faire de telles
manifestations, ainsi atteinte à la sûreté nationale, sont de vraies atteintes
aux libertés démocratiques et citoyennes.
Tel est le cas de Cherif Ghassoul, sportif d'esprit et engagé à entraîner
des jeunes et former son propre physique, par l'haltérophilie et la body-garde
qu'il pratique depuis des années.
Donc c'est dans une indifférence intenable que ce prisonnier d'opinion de
Bordj-Bou-Arreridj, est mis aux arrêts depuis le 24 août 2019, (certaines
sources disent depuis le 26 septembre 2019) et sera jugé. Son procès se tiendra
mercredi le 13 mai, auprès de la section criminelle de la ville où il habite.
Alors que les correspondants locaux de la presse ne montrent pas leur
communication, tellement ils demeurent dans la criarde médiocrité du mépris.
- Un autre sujet sur ce blog, sur le HIRAK : Hirak à Bordj : 51è Vendredi femmes & jeunes à l'assaut.
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