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mardi 18 février 2020

Ryamonde Peschard épousa une cause et des principes...

Raymonde Peschard avait 30 ans au moment où elle est tombée au champ d'honneur pour que se libère l'Algérie du joug colonial. Le 26 novembre 1957 au nord-ouest de Bord-Bou-Arreridj, au pied de Djebel Tafartast qui coiffe Medjana, le fief d'El-Mokrani, elle a été abattue d'une balle à la tête.


Collage 
Raymonde Peschard
Oeuvre de Mustapha Boutadjine

L'écriture de cet article est motivée par le retrait de la plaque commémorative à Constantine, citant cette militante de la cause algérienne.
Son souvenir était officialisé avec une plaque commémorative à Constantine. La plaque qui la rappelle vient d'être retirée de son emplacement sur un mur de la capitale l'est algérien, ville qui l'a vue naître. Il était connu qu'en 1963, une artère a été baptisée de son reluisant nom : Raymonde Peschard. 

Parmi des dizaines, même des centaines, de combattants d'origine européenne qui ont participé à la guerre de libération, son martyre fut au nord de Medjana.
 Un autre article sur la mémoire de Bordj-Bou-Arreridj.
Son parcours a été plusieurs fois retracé par des témoignages. Des historiens et des articles de presse l'ont relaté. Moi-même dans l'un de mes blogs, dont la plate-forme a fermé, j'avais publié un sujet où j'ai retracé son militantisme de femme, de communiste et de moudjahida.

Son engagement, politique et social, est des plus significatif, dans le glorieux tumulte mémoriel qui déboucha sue la libération de son pays. J'insisterai sur sa patrie, pour des raisons évidentes obscurantistes...

Cette fille d'Alger est d'une famille de prolétaires français qui adoptèrent une identité, une nation et surtout les principes de justice...




Repérée par l’armée française à Draa Errih, sur le djebel Tafertas, un chaînon des Bibans, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Medjana (Bordj Bou Arréridj), elle fut capturée avec Rachid Belhocine, médecin, Arezki Oukmanou et Redjouani, étudiant en mathématiques.
Le groupe était sans armes. Rachid Belhocine, Arezki Oukmanou et Redjouani furent sauvagement tués. Témoin de la scène, elle réagit. Elle trouva « le courage de déverser sur les soldats un flot d’injures, les traitant de sauvages, de barbares et de nazis », écrit Djoudi Attoumi dans son livre-témoin, « Avoir vingt ans au maquis ».
Ligotée, couchée, le visage contre le sol, elle reçut une balle de revolver dans la nuque, tirée à bout portant par un officier, sur ordre du colonel Buis. Dans un communiqué lu à la radio et diffusé par la presse, Robert Lacoste, ministre résident, présenta sa mort comme un titre de gloire pour l’armée française.
Raymonde Peschard venait de boucler ses trente ans. Elle naquit le 15 septembre 1927, à Saint Eugène (Bologhine). Son père était cheminot. Elle grandit à Constantine chez son oncle Edouard qui l’accueillit à la mort de sa mère. Elle reçut une bonne instruction. Elle travailla comme infirmière dans un lycée. Elle assuma ensuite les fonctions d’assistante sociale à l’EGA. Elle doit son éveil politique à l’oncle Edouard, membre du Parti communiste algérien (P.C.A), très estimé de la population constantinoise, témoigne son camarade de lutte, William Sportisse.
Les années 1940-1950 marquent son engagement dans les luttes sociales et politiques. En 1950, elle mobilisa les femmes constantinoises dans la lutte contre les arrestations des membres de l’Organisation Spéciale (O.S), branche armée du parti MTLD.

Militante du PCA, elle était au Comité de lutte contre la répression aux côtés de Cheikh Hamani et de Réda Houhou, dirigeants locaux de l’Association des Oulémas.
Fichée par la police politique (P.R.G), elle fut expulsée du département de Constantine, en 1955. Après un bref passage en France puis à Oran, elle regagna Alger où elle trouva un emploi d’assistance sociale à l’E.G.A (Sonelgaz).
Elle rejoignit les Combattants de la Libération puis intégra le FLN, suite aux accords PCA-FLN conclus en juillet 1956.

Raymonde prit le chemin du maquis de la wilaya 3 au mois de mars 1957 où elle demanda à faire partie d’un groupe de combat. Les paysannes remarquèrent sa beauté et sa bonté et lui donnèrent le nom de Taouès.
A l’indépendance ses cendres furent transférées au cimetière de Constantine où elle repose auprès de son oncle Edouard, décédé en 1949.
En 1963, la République Algérienne reconnaissante donna son nom à une grande artère de la ville de Constantine.
Cette article est inspiré du travail de Mohamed Rebah,Chercheur en histoire.
Auteur : « Des Chemins et des Hommes »

https://www.huffpostmaghreb.com/mohamed-rebah/raymonde-peschard-elle-es_b_5428129.html

mardi 11 février 2020

Hirak à Bordj : 51è Vendredi femmes & jeunes à l'assaut.

Bordj-Bou-Arréridj s'est remarquée lors de la révolte de 2019 en Algérie. Dans le soulèvement de la population,  particulièrement de la jeunesse comme s'est produit à travers le territoire national, cette ville s'est distinguée d'une inégalée mobilisation. Le fief d'El-Mokrani respire  en profondeur, depuis qu'il existe comme agglomération semi-urbaine, le tumulte de l'Histoire du pays. Une mémoire qui s'écrit, chaque jour plus clairement avec l'avancée du temps, à l'encre des luttes.

Ces vidéos, du 51é vendredi à Bordj-Bou-Arréridj, relatent comment les jeunes et les femmes foncent sur le barrage de la police.
A l'occasion de la 51ème semaine de ce mouvement social qui renoue avec le romantisme révolutionnaire, ma contribution présume apporter un éclairage tant théorique que factuel. C'est-à-dire dessiné à partir des faits qui eux sont fortement significatifs.

Les jeunes et les femmes de Bordj se sont trouvés, le vendredi 8 février, face à un barrage des policiers, dressé pour limiter la marche. Mais les manifestants ne l'ont pas entendu de la sorte. Ils ont chargé, donnant l'assaut sur les boucliers des policiers qui finalement cédèrent devant la déferlante.

La doctrine ou bien l'analyse de ces événements qui transgressent la léthargie endiguant l'expression pleine de la citoyenneté, se limite à cette définition : Le Hirak est une émeute paisible, contre la médiocrité et la corruption qui sont à l'origine d'une gouvernance ruineuse. Laquelle est rejetée par ceux qui se préoccupent de leur avenir, les jeunes !

Tandis que la tournure du 51éme vendredi, duquel plusieurs citoyens se sont montrés étonnés de la force de la base populaire qui l'a encore cette fois mené, montre que la mobilisation est bien ancrée. Le peuple est plus décidé que jamais pour réduire à néant les problèmes qui ne laissent pas l'Algérie se développer, en libérant les mentalités de la grande hypocrisie.

Source de ce sujet, des citoyens témoins et acteurs des faits.

Les articles de POPULI-SCOOP¨sur le HIRAK.
Une autre histoire du Hirak, à Bordj. ICI
Et une autre, tout au début en mars 2019. ICI

Page Facebook de Bordj-Bou-Arreridj

mercredi 20 mars 2019

Karim Tabou chahuté à Bordj-Bou-Arréridj, sa conférence empêchée.

L'ancien cadre du FFS devait tenir une conférence à Bordj-Bou-Arréridj, le 19 mars 2018. Mais le public lui a été hostile. Elle n'a pas eu lieu !

Karim Tabou s'est fait remarquer, lors de la révolte contre le 5ème mandat de Bouteflika, avec une défense des islamistes, de l'ex-FIS. Ces derniers sont les commanditaires du terrorisme de la décennie noire en Algérie. Et même il a osé défendre une république islamiste, en dernier ressort.

Son parti, le FFS, a pris les armes en 1963, pour faire opposition au "groupe d'Oujda" qui a pris le pouvoir en Algérie, avec des complots.

Puis le même parti a défendu les islamistes qui prônaient le terrorisme islamiste, surtout dès 1990. Il a été parmi les initiateurs de la rencontre dans l'église italienne de Sant-Angidio. Où se sont rassemblés les réactionnaires algériens, dont le faux FLN de Mehri et le PT de Louiza Hanoun, pour sauver le parti islamiste FIS, actuellement dissout par voie de justice.

Page Facebook de Bordj-Bou-Arreridj

vendredi 13 juillet 2018

Djamel Béghal désire, avec les autorités françaises, un retour en Algérie !

Les discussions entre l'Algérie et la France vont bon train, à propos de l'expulsion de Djamel Beghal dont la sortie embarrassante de prison est prévue pour le 16 juillet. 
Selon des officiels français, dont le président du groupe "La République en Marche", le parti majoritaire du président Emmanuel Macron, à l’Assemblée nationale qui a été l'invité de l’émission "Questions d’info" de la chaîne parlementaire "LCP" à laquelle participe l'hebdomadaire "Le Point" et l'agence "AFP", un compromis a été trouvé, avec l'Algérie, pour refourguer le dangereux terroriste, passé maître dans la manipulation des activistes.
- -
Député du Finistère, Mr Richard Ferrand s'est exprimé au nom du ministère chargé de la diplomatie, appelé "Ministère de l'Europe et des affaires étrangères" qui lui n'a pas confirmé que l'approbation des autorités algériennes, pour accueillir cet impénitent islamiste au parcours des plus sombres, est acquise.

La garde des seaux, madame Nicole Belloubet de son côté, n'a pas confirmé l'expédition de Béghal, qui a été déchu de la nationalité française malgré ses quatre enfants avec une épouse autochtone de l'hexagone, vers son pays d'origine. La ministre reste reste sceptique et espère que l'acceptation de l'Algérie pouvait être approuvée d'ici la relaxation... 

Lire notre précédent sujetpour se faire une idée de qui est Djamel Beghal. Où nous avons bien précisé que le retour en Algérie est parmi les visées de l'intéressé.

Dernièrement des liens, de cet algérien avec Amédy Coulibaly et les frères Kouachi, ont été rendus publics d'une manière à ne pas être niés ou démentis. Le premier est l'auteur de la tuerie criminelle de l'épicerie de la porte de Vincennes, comme y figurent les deux sur cette photo : 
Photo de l'agence Sipa-presse.
Et les seconds, sur cet autre photo avec l'un des deux frères Kouachi, Saïd, sont les auteurs de l'attentat du journal satirique Charlie-Hebdo où 11 personnes ont trouvées la mort, dont 8 membres de la rédaction :  


Dans les milieux islamo-terroristes de France, Djamel Beghal a été derrière nombreuses affaires. Il s'est fait un profil de théologien, que son séjour en Afghanistan, comme nous l'avons décrit dans notre précédent article, il a bénéficié d'une formation paramilitaire, tout juste sommaire.

De réputation sulfureuse, ce chantre de l'obscurantisme est un risque, à ne pas prendre à la légère, pour l'Algérie...


dimanche 29 avril 2018

El-Mokrani, guide d'une révolte de 250 tribus...

Cet article est produit juste pour aborder avec un questionnement, improbable mais utile, adressé à la mémoire de la région de Bordj-Bou-Arreridj : comment est mort, le 5 mai , le chantre de l'insurrection de 1871 en Algérie ? 

En outre, il est plus que nécessaire d'insister sur la descendance berbère de ce rebelle, originaire d'une dynastie des "Amokrane" de la "Kalaâ des Beni-Abbès".  

Ce dernier est un ancien État d'Afrique du Nord et fief de principauté ayant, désigné dans l'historiographie espagnole comme « reino de Labes »...

Cheikh El-Bachagha El-Hadj Mohamed El-Mokrani
Cheikh El-Bachagha El-Hadj Mohamed El-Mokrani
La tombée au champ d'honneur de Cheikh El-Bachagha El-Hadj Mohamed El-Mokrani, en 1871, reste une énigme. Il est indéniablement important de traduire en postulats possible le cas de son décès. En effet cette page de la mémoire nationale reste encore à élucider.

Malgré que beaucoup d'historiens s'accordent sur la version de sa mort à oued Soufflat, sans que des indications sur les circonstances de son décès ne soient précisées, l'horaire ou bien l'emplacement exacte méritent d'être déterminés.

Les trois hypothèses qui suscitent cet article sont :
1 - Lors d'une bataille dans les reliefs des portes de fer, où les troupes colonialistes avaient vécus des embuscades des guerriers qui étaient sous ses ordres, il a été touché. Puis il a été transféré jusqu'à oued Soufflat où il succomba à ses blessures.
2 - Mort lors d'une traque infernale, où l'armée française le poursuivait pour l'abattre finalement au même lieu.
3 - Et enfin, touché par un tireur d'élite quand il dirigeait la prière hebdomadaire en Islam. En effet le 5 mai 1871 est un vendredi.

Certaines sources informelles et d'oralité disent le bachagha El-Mokrani guidait la prière du vendredi qui se déroule généralement à mi-journée, avec plus de 10 000 fidèles. C'est là qu'un tireur d'élite l'a atteint en plein front.
Calendrier
mai 1871
SemLuMaMeJeVeSaDi
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19891011121314
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1871 • Années 1870 • xixe siècle
Le contexte de la seconde moitié du 19ème siècle est parmi les étapes coloniales qui révèlent que l'Algérie subissait une aliénation à grande échelle. La loi de forme "sénatus-consulte" promulguée le 22 avril 1863 fut l'une des raisons de la révolte conduite par El-Mokrani et qui a mobilisé plus de 250 tribus à travers le centre et l'est de l'Algérie...  
CET ARTICLE N'EST PAS FINI, il sera continué...
Cependant vous pouvez lire mes anciens articles sur le même sujet :

mardi 8 août 2017

Une semaine de chirurgie gratuite et formation des praticiens...

Du 9 au 16 septembre, soit pendant une semaine, des interventions chirurgicales gratuites seront effectuées auprès des établissements hospitaliers de la wilaya (département) de Bordj-Bou-Arreridj. Si cette aide aux malades nécessiteux est vitale, l'amélioration des compétences au sein des structures et des opérateurs est aussi d'une importance primordiale pour continuer l'essor socio-économique de cette région du centre du pays.
En outre des opérations gratuites, les séances de formation qui seront organisées au bénéfice de intervenants de la santé, tant publics que privés, constituent un transfert des connaissances, sans nul doute assez utiles pour harmoniser l'effort qui distingue Bordj-Bou-Arreridj. Nous les avons citées en fin de ce sujet.

A ce stade la participation des praticiens, tant locaux que ceux exerçant à l'étranger, notamment en France, d'où a été levée cette louable initiative, n'est pas encore pas encore fixée. Des pathologies de non moindre gravité, dont la chirurgie orthopédique, pédiatrique, ORL, viscérale ou la reconstruction mammaire (pour citer quelques unes), seront traitées.

C'est à l'initiative de l'AAPFA (Association Amitié Populaire Franco Algérienne : consulter son site-Web ICI), partenaire du ministère, à longueur de plusieurs années, et de la direction locale de la santé pour ce valeureux projet, que ce dernier est programmé. 

Cette association est reconnue pour son utilité cadrant avec son statut d'être "d'intérêt général". A ce propos, ça veut dire que les dons qu'elle reçoit sont défiscalisés, alors vos aides seront réduits de vos impôts, pour les généreux. Ce qui a aussi une nuance avec les "Assoces" "d'intérêt public", dont la mission est d'être auxiliaires des services étatiques.

Jetant des ponts d'échange et de solidarité, entre deux pays à l'histoire commune ne peut être niée, cette action de l'AAFPA rajoute bien un élan, fortement symbolique du fait de concerner la santé, au dynamisme économique de cette région d'Afrique du nord. 



Bordj-Bou-Arreridj est classé à la pointe de l'industrialisation manufacturière, tant pour l'Algérie qu'au Maghreb. Et c'est le prestigieux titre de presse JEUNE-AFRIQUE qui le dit ainsi "capitale algérienne de l’électronique et de l’électroménager" dans cet article ICI. 

Cette attractivité, comme ses équipes de sports collectifs, dont de football créée à la même année que le MCA de la capitale, est souvent peu "boostée", voire handicapée par la non-réactivité d'autres réussites, comme des infrastructures sanitaires performantes.

Les sites médicaux où seront procédées des opérations sont B.B.A., Ras-El-Oued, Bordj Ghdir, Medjana et Mansourah. Elles concernent pas moins de 12 spécialités. Priorité est réservée aux cas les plus urgents, notamment ceux qui attendent des transferts à l'étranger. Ou même les malades évacués sur d'autres plus importantes villes, comme Alger ou Constantine, pour des soins...


Dr Mohamed Abdessamed Benmouhoub, membre de l'AAPFA, nous a affirmé en nous adressant une plaquete-médias, que l’objectif de cette collaboration est de permettre également ''un partage de compétences et une collaboration professionnelle dans le  domaine de la santé''. A ce titre il nous a précisé que plusieurs travaux de formation seront donnés au personnel des établissements sanitaires de cette wilaya.
  • Une équipe complète composée de médecins et d'infirmiers urgentistes, ainsi que d'un médecin directeur du SAMU, assureront le premier séminaire du genre, afin de la créer, d'après son approche de la situation à Bordj, de la première plateforme de régulation médicale "partenariale" SAMU-PROTECTION CIVILE. 
  • Un pneumologue donnera un exposé complet sur l'enregistrement de l’apnée du sommeil et la prise en charge de cette pathologie connue par sa sévérité, sa propagation et son imprévisibilité. 
  • Un pédiatre spécialiste en gastroentérologie qui assurera la formation des endoscopies digestives chez l’enfant pratiquées essentiellement dans certains CHU. 
  • Un cardiologue très spécialisé en échographie assurera les explorations des patients, ce qui permet aux cardiologues de la Wilaya de Bordj-Bou-Arreridj de mieux maîtriser l'imagerie utilisant les ultra-sons, qui est, en outre, utilisée en industrie ou en médecine vétérinaire.
  • En chirurgie gynécologique, la demande pressante des gynécologues locaux, pour l’apprentissage de techniques particulières qu'ils ne maîtrisent pas, des réponses seront données à leurs questionnements ainsi la vulgarisation des innovations qu'ils n'ont pas encore connues.
  • Sur le plan organisationnel,  2 cadres de santé donneront des explication sur les méthodes des équipes.
  • Un module d’initiation à l’échographie "ostéoarticulaire" sera prodiguée par un rhumatologue ainsi que deux spécialistes en médecine physique et réadaptation "hyperspécialisée". Ce améliore la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux.
VOICI une situation que les habitants de Bordj ne souhaitent pas vivre.

mercredi 19 juillet 2017

Djamel Beghal veut rentrer en Algérie, la sécurité française perdrait une tête de plusieurs filières terroristes #ENQUÊTE

S'il  y a un terroriste algérien qui a opéré, davantage que tous les autres influents, dans les filières internationales de l'islamo-terrorisme, c'est bien le "bordjien" Djamel Beghal. Même s'il est considéré comme un important élément d'Al-Qaïda en Europe, il n'est ni plus ou moins qu'un fanatisé. Il a rêvé de diriger et a couru sans cesse pour être en contact et au service des leaders... Ce qui l'a poussé de se rapprocher des criminels de haut rang. Et de manipuler, par ce biais, des jeunes, notamment en France... 

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Né, au faubourg des martyrs, le 2 décembre 1965, il eut un parcours sinueux, avec son adhésion à l'islamisme, auquel les autorités du pays ont accordé, lors du règne de Chadli Bendjedid et du parti FLN sous la direction partagée entre Abdelhamid Mehri et Mohamed-Chérif Messaâdia, le grand prosélytisme du Chiekh El-Ghazali

Le pseudo-Faqih, venu du fief des frères musulmans El-Azhar d'Egypte et aux 50 livres truffés d'erreurs, prêchait sur l'unique chaîne-TV. A des heures de grandes auditions, pour toutes les formes de "djihad", en les classant globalement au "djihad Enafss", il prônait "le combat de l'âme". 

Plusieurs sources assurent qu'El-Ghazali percevait 1 million de $ par an. Il avait à sa disposition la mosquée de Constantine, créée par le décret 84/182 du 4 août 1984 et érigée en université des études islamiques. Là où le professeur islamologue algérien Mohamed Arkoun a été, pour la première fois chassé, qui était son écueil dans son propre pays. 
Université Emir Abbdelkader des études islamiques, Constantine

Dans son pays, l'Egypte, ce Cheikh a été condamné à 15 ans de prison, pour "fetwa" terroriste qui a été l'argument de tueurs qui ont éliminé le philosophe Farag Fodha. La TV nationale s'adonnait à être sa tribune, en direct, à 19 heures quotidiennement, en remplacement du "Mousselssel égyptien". Et le vendredi, avec un enregistrement, au moment de la prière hebdomadaire du vendredi.

Le Cheikh qui disait "... la nécessité d'appliquer la charia en terre d'islam..." demandait à combattre les communistes qui dirigeaient l'Afghanistan, quand dans ce pays les filles allaient librement à l'école et le niveau de vie était bien meilleur que maintenant. 

Chadli chargea Brerhi Abdelhak, ministre de l'enseignement supérieur, de le rameuter. El-Ghazali, qui vivait en Arabie Saoudite et malgré les démêlés avec la justice de son pays, posa ses conditions. Outre une bonne rémunération, il exigea de présider le conseil scientifique de l'établissement et le droit de regard sur les programmes pédagogiques de l'établissement de Constantine.    
Djamel est emporté, plus rapidement que ses amis de quartier et de scolarité, par la vague des jeunes qui vénéraient le théologien, à partir du fiel et du miel de se ses discours à la TV unique algérienne. Depuis, son allée dans la "radicalisation" a été, lors de sa scolarité au Lycée Saïd Zerrouki série science "D" où il obtient son bac avec mention, sans retour...

En 1987, alors déjà endoctriné jusqu'au moindre recoin de son esprit, il débarque en France pour des études en informatique qu'il a à peine entamé et sans aller jusqu'au bout. Avec son apparence d'homme pieux, ce qui est le cas de tous les islamistes, il gagne la confiance des membres de la communauté maghrébine vivant en Hexagone.

Comme nombreux exilés, l'alimentaire de subsistance l'occupe plus que la volonté d'étudier. Légalisant don séjours au titre d'étudiant, il commence par travailler dans l`animation en centre de loisirs, ce qui est aussi la situation d'autres "bordjiens". Puis dans le bâtiment et les travaux publics, il trouve des revenus conséquents pour améliorer ses conditions sociales. Et ensuite en tant que commerçant sur les marchés, il vend des articles vestimentaires, ce qui encore une évolution dans son insertion en France.

Il rencontre une français " Sylvie" en 1989, avec laquelle il se marie en 1990 et entame une vie familiale. Lors de cette dernière vie de couple, il eut ses deux premiers enfants en 1992 et 1995. Entre-temps, il est lui est facilité l'acquisition la nationalité française en 1994. De laquelle, il a été déchue dernièrement en 2006, du fait de son lourd dossier dans le terrorisme islamiste international... Au total, 4 enfants Hamza, Mahdi, Zaynab et Mariam, sont nés du couple Beghal en France.


Arrêté quelques mois, avant même les attentats du 11 septembre, parmi les étrangers, qui dérangeaient les islamistes qui ont gagné contre les communistes malgré la rescousse soviétique qui était venue, comme maintenant en Syrie. Les afghans dont Massoud, Rabbani et les autres groupuscules terroristes, n'acceptaient pas l'ambition des djihadistes internationaux de diriger un pays dont ils n'ont la nationalité. Cependant, il leur offert l'expatriation. 

Ce qui a choisi Beghal et sa famille. Transitant seul (sans son épouse et ses enfants) par d'abord le Pakistan et Dubaï, en juillet 2001, il est arrêté. Au moment où il a été appréhendé, il était avec un couple (une algérienne mariée à un marocain tous deux originaires de France) et leurs 2 enfants étaient avec lui. Sur la base d'une enquête en France concernant la préparation d'un attentat contre deux sites américains, l'ambassade et le centre culturel, son dossier a été depuis dressé.

A l'époque où le démantèlement du communisme en Afghanistan battait son plein. Djamel Beghal rêvait de prendre part, dès le début. Environ 200 jeunes originaires de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, au taux relativement faible par rapport aux autres régions dont Alger, Oued-Souf et Constantine en sont les premières à donner plusieurs milliers de combattants criminalisés par les réseaux qui leur faisaient prendre le chemin de l'extrême-Asie, via les camps d'entraînement du Soudan, d'Arabie Saoudite et de Peshawar (au Pakistan), du crime religieusement "halal".


C'est pour cela que Beghal n'a pas eu de formation militaire, dédiée aux engagés pris de leur milieu familial, depuis les mosquées du Monde entier. Cependant il s'installa en Afghanistan, prétendument en temps de paix, après que les obscurantistes prirent le pouvoir à Kaboul. Ils ont mis en branle la destruction des libertés, de priver les filles de la scolarité et appliquer la charia islamique des décapitations en masse des membres de la population afghane qui leur résistaient.

Certains islamistes qui ont croisé Beghal en Afghanistan, disent qu'il avait souvent été parmi les chauffeurs qui ont effectué les déplacements d'Oussama Benladen. Après les attentats du 11 septembre, commencèrent, le 7 octobre, les bombardements américains du fief terroriste qu'ils ont créé, contre les communistes afghans dirigés à l'époque par Nadjibullah. 

Le fondateur d'Al-Qaïda dont le nom de l'organisation vient d'être connu, s'est installé au Soudan, d'où il planifiait, avec les islamistes algériens, la prise du pouvoir et l'alimentation du terrorisme de la "décennie noire" en Algérie. Beghal projetait aussi de le rejoindre, mais il a été bloqué aux Emirats Arabes Unis, puis rapidement rapatrié le 1er octobre 2001 en France.

Sa femme et ses femmes sont restés en Afghanistan, après qu'ils ont su que le chef de famille a été arrêté et transféré en France. Puis Sylvie décide de quitter l'Afghanistan où les américains opéraient le nettoyage. La voie des pays du Golf était donc contrôlée par la CIA. C'est donc l'Iran (ce qui laisse dire actuellement à la CIA de l'implication des Mollahs iraniens dans le terrorisme) qui les a accueillis jusqu'en 2002, année où ils rejoignirent la France.
Prochain article :

Djamel Beghal en France, un "Blédard" promettait le paradis aux "Zonards"      

samedi 24 décembre 2016

Chakib Khelil ne devait pas faire ça à Bordj.

Jeudi 22 décembre, à Bordj-Bou-Arréridj, l'ancien ministre de l'énergie a montré toute l'arrogance dont on connaît de l'espèce de dirigeants algériens qui ont semé les discordes au sein de la communauté nationale. S'il est capable d'être ainsi maintenant, alors qu'il est simple citoyen, que fera-t-il donc une fois plus haut gradé ?
Voici une photo (placée avec une mise à jour de ce sujet) rapportée sur les réseaux sociaux du Net, où quelques chats et larbins ont osé assister à l'intervention de cet illustre prédateur de l'économie du pays. Ils ne font pas honneur aux "Bordjiens" qui ont majoritairement boudé ce passage bien indésirable. Pour les éclairés citoyens de BBA. qui ont démontré lors de plusieurs situations leur haute conscience et leur exemplaire audace de surmonter les manipulations, il ne devait pas... Ces présents sont les employés de l'hôtel Benhamadi, alors que les témoignages continuent de pleuvoir avec colère et rejet de cette intervention inopportune et nuisible à l'esprit même de l'honnêteté que recèlent les intellectuels de cette localité qui ne se sentent guère concernés par un criminel économique.   
Chekib Khelil ne devait pas faire ça, dans cette coquette ville dont les valeurs ont longtemps constitué le socle de ses nouveaux engagements économiques.
Et où s'écrit une sorte de projet éveillé aux dignités de l’ère sans raideur que toute l’Algérie s’accomplit volontairement à s'en inspirer à pleines fois…
Par ses moult facettes d'homme venu d’Amérique n'ayant pas donné le satisfecit de sa gestion de la Sonatrach. Outre l'opacité qui couvre tout son parcours reste à élucider à l'opinion nationale. Depuis des mois, qu'il slalome dans un périple à travers des régions du pays, dans le but de devenir président après Bouteflika, voire de se laver des poursuites judiciaires, cet héritier en vue de s'emparer du pouvoir vient de signer son camouflet. De son passage aux affaires entachées des scandales où la rente nationale énergétique a été détournée et dissimulée, il y a des souvenirs… A consulter dans ces deux sujets publiés par le site-Web que dirige le meneur du blog Projet BBA.
Le désenchantement auquel est livrée la jeunesse algérienne qui vit dans l'impuissance, et ce depuis la couverture de la souveraineté nationale, de s'émanciper du modèle de gouvernance basé sur le tutorat de la vieille garde, ne cesse de s’amplifier.
L’échec du développement, dont les responsables ne sont pas mystérieux, a largement entamé les espérances des générations qui s’exilent, se font exclure quand elles restent dans leur patrie et se suicident en plein mer, pour atteindre des terres où elles croient concrétiser des rêves inassouvis sur place...  
Après avoir perverti la religion en introduisant cheikh El-Ghazali, le cheikh condamné dans son propre pays, l’Egypte, à 15 années de prison pour des « Fetwas » incitant au terrorisme, pour appeler au djihad via la télévision, les nationalistes réactionnaires qui usurpent le sigle « FLN » de la mémoire collective, ont aussi légalisé les islamistes et les ont incité à épouvanter la population pendant la « décennie noire »…
Mais à Bordj, c’est la citoyenneté basique qui ne devrait se soumettre au diktat des crimes politico-religieux. Le terrorisme a été moindre pendant les années où se faisait massacrer l'élite, Bordj n'a pas cédé au terrifiant millésime enivré des haines.
Les dirigeants qui n’ont rien réalisé de magique pour libérer le pays de sa dépendance à plus de 200% du pétrole, n'ont jamais observé B.B.A. avec ses reluisantes qualités. Chadli désigna son beau-frère Wali puis Belaïd Abdeslam rameuta son neveu au même poste, pour ne citer que les cas marquants.
Oui, c’est de cette ville, à défaut qu’aucuns des autres Algériens ne peuvent porter l’affront aux criminels économiques et aux politiciens qui refusent à une relève éclairée de prendre le flambeau légué lumineux par les martyrs, que doit s'accompagner la naissance de la fin du "rester-sur-place" que subit l’Algérie.
Petite ville et grande métropole qui a gagné au niveau de l’Afrique du nord sa place d’agglomération urbaine ayant épousé l’essor économique, Bordj-Bou-Arreridj est l’exemple où Chakib Khelil ne devait traiter les médias qui tentaient de recueillir ses paroles de miel de l’expert prétentieux, ayant raté de faire mieux quand il était en poste.
 Il se retrouve que maintenant un tel fiel dégoulinant d'arrogance envers des jeunes journalistes qui certainement sauront, dès ce fait, bien interroger des lendemains plus radieux. Et d'inscrire la critique libre et corrective qui fait évoluer, sur leur carnet de déranger encore ces grands cadres plus malfaisants que faisant découvrir le meilleur destin collectif.
La vidéo ci-haut permet d'admirer, de méditer et de faire la sentence des choix remontés du petit peuple. Elle peut être appréciée à sa juste valeur, en émanant du profond pays où résonnent toujours les plus judicieux espoirs.
Non Khelil ne devait pas faire ça, aux jeunes talents de la presse, confrontés à l’apprentissage de communiquer le respect aux plus larges auditoires qu’atteignent avec les canaux médias dits puissants. Encore plus vastes que les parterres qui applaudissent au premier venu, la couverture que voulaient et offraient ces journalistes visiblement craintifs, hésitants, frêles et balbutiants, a le mérite de donner à réfléchir. Ces jeunes détiennent maintenant la prérogative de gêner les discours trompeurs, même s'ils ne sont pas des cris venant du firmament... Ils révoltent les pierres inertes et insolubles dans la lave de notre fièvre de vouloir élever l'Algérie parmi les grandes nations et rendant heureux son humble peuple !

jeudi 22 août 2013

Cadre de vie : main dans la main aux cités 100 et 126 logts, route de Médjana.

Si des choses peuvent être contagieuses, ou bien il est souhaitable qu'elles le soient, c'est bien les actes citoyens. Les gestes qu'on peut vraiment sublimer, ce sont ceux accomplis, par des habitants de petites ensembles immobiliers, et où collectivement on agit afin d'améliorer le cadre de vie

Les 2 exemples, des cités 100 et 126 logements situés sur la route de Médjana, sont maintenant au devant. Avec le souhait que d'autres quartiers s'y mettent à imiter une telle propreté de l'environnement. Pour qu'on marche avec plaisir et pour que les enfants ressentent qu'on leur indique les meilleurs gestes.

Bien sûr, les autorités sont aussi tenues d'alléger leurs missions et charges, en encourageant les initiatives qui les aident. Et où la propreté et la beauté battent l'amertume et le désordre.

Les opérations « Mon quartier n’est pas une poubelle » sont vraiment un modèle réjouissant de sensibilisation pour une civilité digne des populations évoluées et prêtes à s'améliorer socialement. Mobiliser les habitants, c'est d'abord la communion et la convivialité entre voisins.

Le volontariat pour le nettoyage des entrées d’immeuble, l'entretien des espaces verts et la réalisation de petits travaux de réparation sur des équipements des lieux partagées au niveau de la chaussée, sont les meilleures nouvelles que peuvent avoir les habitants de toute la ville de Bord-Bou-Arréridj. Des voisins mettent la main dans la main et se retrouvent dans la joie de faire du bien.

Si les citoyens ont fait le pas, ils attendent que l'éclairage public soit remis en état et suivi d'un maintien. Et que les propriétaires, qui sont un service public, des bâtiments assument le ravalement de peinture les façades, ainsi que la réparation des rares retouches de dégradations qui demandent des équipements pour les atteindre.

Une chose peut préserver ces modestes actions de citoyens espérant vivre dans la propreté, c'est la réalisation d'une enceinte clôturant leurs cités, des 100 et 106 situés en plein centre-ville. Afin que les intrusions soient dirigées sur des accès, limitant ainsi les atteintes venant de l'extérieur. Et donnant ainsi le trait de résidences immobilières, une surqualification qui répondrait à une volonté d'une jeunesse qui a montré à chaque fois son bon sens... pour son immense plaisir !