jeudi 11 mars 2021

Il un siècle et demi, El-Bachagha Mokrani mena la révolte.

En l'occasion des 150 ans de l'insurrection du Bachagha El-Mokrani (1871 / 2021), les habitués de mes articles peuvent s'attendre à un certain renouveau. 

Outre que la France vient de déclarer ouvrir ses archives, la préparation du nouveau sujet, sur El-Mokrani, est puisé de recherches et documenté d'archives que j'ai pu glaner de certains rares contenus numériques du Web.

Vers 1850, Mokrani (le père Khalifa Ahmed) cumule d'importants droits féodaux et domaniaux. Il dispose aussi d'attributions administratives, judiciaires, militaires et financières revenant au protectorat ottoman. 

Puis au fil des ans de la présence français, l'Empire colonial le dépouille de ses prérogatives et le place sous la tutelle d'un simple officier, le capitaine Olivier. Les lois de spoliation des autochtones de leurs terres ont été promulguées en 1860 (Wanier) et plus lourdement "Senatus-Consult" en 1870.

Suprême avanie, il doit, comme le fellah, verser au trésor l'achour et le zekkat, deux impôts en nature. 

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