mardi 23 mars 2021

كوندور : تطلق عملية تصدير بقيمة 1.3 مليون دولار نحو تونس وليبيا ¤¤=¤¤ Exportation appréciable de Condor Algérie vers la Libye et la Tunisie ...

Le samedi 20 mars 2021, je suis tombé sur cette vidéo. Elle relate la dynamique économique qui s'accroche, en dépit des difficultés, à persister dans la voie des échanges et de la production.
 
Condor Algérie dit avoir un programme d'exportation vers la Tunisie et la Libye de de 1.3 million de dollars. Ce qui est un acte économique majeur, en ces temps moroses où l'Algérie se dirige droit à l'assèchement du pétrole et son abandon comme première énergie.

L'opération s'étale sur un mois, d'après une source de l'entreprise même qui est basée principalement à Bordj-Bou-Arreridj.
Il s'agit de 50 conteneurs déjà préparés ou en route, sur un total de 92. 


Sur l'autre plan d'une importance non moindre de l'emploi, Condor ouvre de nouvelles perspectives, d'après le même post trouvé sur les réseaux sociaux. Pas moins de 2000 collaborateurs seront recrutés dans les mois a venir à l’occasion de lancement de nouvelles investissements, ce qui est un engagement qui reste à vérifier.

vendredi 19 mars 2021

Que démontre l'industrialisation de Bordj-Bou-Arreridj comme émergence économique ?

Je suis tombé sur une thèse universitaire de Bordj-Bou-Arreridj, reçue le 25 décembre 2020 par l'établissement et publiée en janvier 2021, que je considère intéressante à la lumière de l'industrialisation que connait Bordj-Bou-Arreridj. 


Son titre : Expérience du centre universitaire d'entrepreneuriat de Bordj Bou-Arreridj, dans le soutien et l'incubation des petites entreprises en Algérie.

Elle est du travail du professeur Rahim Hocine, du Département des sciences économiques, de Université Bordj Bou-Arreridj, Algérie. J'ai déjà publié des sujets du genre à couvrir l'activité économique...

Elle explore et analyse la politique algérienne dans le domaine de l'appui à la mise en place de micro-entreprises. Dans ce cas la maison d'entrepreneuriat de l'Université de Bordj Bou-Arreridj qui devait être en lien avec le tissu économique de la région, devait nous instruire sur ce qui est réalisé. La fiabilité des possibilités créées ainsi que les perspectives d'avenir devaient être au moins comprises.

Depuis environ deux décennies, les pouvoirs publics algériens ont adopté un ensemble de mécanismes et de mesures pour soutenir le secteur des entreprises. Alors ce travail universitaire tente de dresser le rapprochement entre les formations et ces unités qui naissent sur la base de la politique de l'emploi et de la satisfaction des besoins nationaux.

Textes législatifs et réglementaires favorables, décisions administratives facilitantes les procédures ainsi que des exemptions comme incitations financières ont poussé à la création de nombreuses entreprises au niveau national. Et Bordj-Bou-Arreridj est une wilaya gagnante dans ce domaine.

Ce travail de recherche est concentré sur l'expérience d'accompagnement des étudiants universitaires pour lancer leurs projets. Chose ou bien expérience qui est dite établie au niveau de certaines universités algériennes, dans le but de dispenser des cours de formation aux étudiants intéressés sur la façon de créer et de gérer des projets. Ainsi que l'orientation de leur esprit d'entreprise. Cette étude prend comme exemple la Maison contractante de l'Université de al-Bashir Brahimi, de Borj Bou Arreridj.

à suivre

vendredi 12 mars 2021

Le contexte de misère qui engendra la révolte.

Suite du précédent sujet : Il un siècle et demi, El-Bachagha Mokrani mena la révolte.

La fin de l'insurrection d'El-Mokrani, vraisemblablement définitivement le 14 mai 1871, a ouvert définitivement grandes les portes à la colonisation de peuplement. Un nouveau s'est instauré où l'autochtone est réduit à être sous-citoyen. 


Car la soldatesque française et ses sbires de l'administration ne se sont plus confrontées à des révoltes et autres récalcitrantes majeures oppositions empêchant l'œuvre d'effacement de l'identité locale. 

Au point de vue politique et social, ce fut cependant un événement majeur. Certains historiens ont dévoyé l'interprétation de ces faits historiques et fondateurs d'une personnalité résistante à l'invasion. 

Dans le Constantinois, il s'en est sui la répression qui porta un coup décisif à ce qui est féodalité indigène qui a été héritée du régime ottoman. Son modèle cessa définitivement d’être une force véritable. Son modèle laissa place à l'évènement de la modernité que le 20ème siècle a implacablement apportée.

En dépit que cette occupation a démantelé les tribus qui s'entredéchiraient sur des visions sectaires, claniques, familiales et archaïques de féodalité, sa violence causa un traumatisme qui s'est gravé dans la mémoire psychique de la collectivité humaine qui se l'est transmis à travers plusieurs générations. 

Selon des observations relatées à l'époque dans les annales de France, la majeure partie des populations d’Algérie refusa de suivre le mouvement d'El-Mokrani. Les Indigènes sont restés fidèles à l'avènement d'une présence qui avaient des signes de différence. Certains prirent même part importante à la lutte contre les insurgés, afin de marquer un intéressement de découverte des us européens.

Pendant deux ans, après les combats, les tribunaux jugèrent un grand nombre d’accusés. Le plus souvent les procès avaient de flagrantes incohérences. Mais dans l’ensemble, selon Louis Rinn (historien, voir document illustration à la fin de l'article sur la généalogie de la famille Mokrani), des indulgences étaient prononcées. 

Pour les jurés, sans doute, les véritables coupables étaient moins les révoltés que le régime militaire. Dont les Bureaux arabes qui n'avaient pas joué leur rôle de médiation. On parla des « procès des témoins militaires » qui accablaient les révoltés. Cependant les exécutions furent rares. Condamné à mort, Bou Mezrag eut sa peine commuée en transportation à la Nouvelle-Calédonie. Et il fut, plus tard, gracié après avoir participé à la répression de l’insurrection canaque de 1878.

Pour les chercheurs qui veulent enrichir leurs documentations sur ce sujet de l'insurrection de 1871,  L. Duchesne , Assemblée Nationale, 1872, un rapport fait au nom de la commission d’enquête sur les actes du gouvernement de la Défense nationale. Algérie. Versailles, Cerf, 1875, 2 vol. in 4 e ; I, Rapport, 912 p. ; II, Dépositions des témoins, 297 p. Et la 2e édition en 1876.



jeudi 11 mars 2021

Il un siècle et demi, El-Bachagha Mokrani mena la révolte.

En l'occasion des 150 ans de l'insurrection du Bachagha El-Mokrani (1871 / 2021), les habitués de mes articles peuvent s'attendre à un certain renouveau. 

Outre que la France vient de déclarer ouvrir ses archives, la préparation du nouveau sujet, sur El-Mokrani, est puisé de recherches et documenté d'archives que j'ai pu glaner de certains rares contenus numériques du Web.

Vers 1850, Mokrani (le père Khalifa Ahmed) cumule d'importants droits féodaux et domaniaux. Il dispose aussi d'attributions administratives, judiciaires, militaires et financières revenant au protectorat ottoman. 

Puis au fil des ans de la présence français, l'Empire colonial le dépouille de ses prérogatives et le place sous la tutelle d'un simple officier, le capitaine Olivier. Les lois de spoliation des autochtones de leurs terres ont été promulguées en 1860 (Wanier) et plus lourdement "Senatus-Consult" en 1870.

Suprême avanie, il doit, comme le fellah, verser au trésor l'achour et le zekkat, deux impôts en nature. 

mardi 1 décembre 2020

Suite du procès, Sellal et Ouyahia écopent de 5 ans et amende dans l'octroi d'avantages à Condor.

Suite du précédent article...


Le Groupe "Condor" des Benhamadi aurait également bénéficié de facilitations illégales accordées par Ouyahia et Sellal, ce qui ressort de la finalité du procès du 30 novembre 2020.

Ces avantages dans la réalisation d’un centre dédié aux brûlés à Skikda, par la société « Travocovia », une des filiales du Groupe Condor, qui travaille dans la réalisation, construction de bâtiments, de projets. "Brûlés" concerne les malades atteints gravement d'incendies.

L’abus de fonction lors de la conclusion de plusieurs marchés avec l’opérateur public de téléphonie mobile Mobilis pour l’acquisition de téléphones portables et tablettes auprès du groupe Condor, est aussi indiqué dans ce jugement.

Le verdict du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) est tombé. Avec la condamnation des anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal à des peines respectives de cinq ans de prison ferme.

Elles sont aussi assortie d’une amende de 2 millions de DA, dont 01 million pour le trésor public. Les deux anciens chefs de l’exécutif sont poursuivis pour l’octroi d’indus privilèges aux frères Benhamadi, propriétaires du Groupe Condor.

Ouyahia et Sellal sont accusés d’octroi de privilèges injustifiés au Groupe Condor et ses filiales, dont des facilitations pour la réalisation d’une usine de fabrication de médicaments « GP Pharma » dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah, de la wilaya d'Alger.

Laquelle entité de fabrication de médicaments était gérée par l’ancien ministre de la Poste et des Technologies, Moussa Benhamadi, décédé en juillet dernier à la prison d’El Harrach, des suites de la Covid-19.

vendredi 20 novembre 2020

Les Benhamadi de Condor bénéficiaient de privilèges octroyés par sellal et Ouyahia

Quand la famille Benhamadi a invité Chekib Khelil à Bordj, pour une conférence dans son hôtel, le public a boycotté la présence du plus grand des corrompus des ministres et ami Bouteflika. C'était une fierté de la ville récalcitrante, qui attire bien des regards pour l'émergence économique que cette cité recèle. Mais Sellal et Ouyahia, pour le 5ème mandat, avaient donné des facilités aux boss de Condor.

Et quand j'ai publié un précédent article sur le décès de Moussa Benhamadi, où j'ai aussi repris sa carrière, nombreux lecteurs se sont fixés sur les malversations que j'ai citées. Il était question d'une ministre de l'industrie, Mme Djamila Tamazirt, du dernier gouvernement Bedoui qui a révélé que la société Condor n'a jamais fabriqué de téléphone en Algérie. Les appareils sont importés et les étiquettes du label sont collées dessus. Alors que le produit était considéré du pure prouesse et du génie local. 


Tribunal de Sidi-M'Hamed à Alger, Ouyahia, Sellal et les frères Benhamadi, donnant-donnant pour le 5ème mandat freiné de Bouteflika.

Voilà que la justice se prononce à l'expropriation de tous les biens appartenant aux accusés, à savoir les Benhamadi et les deux chefs du gouvernement Sellal et Ouyahia, dans ce qui a uniquement trait à l'affaire traité par le  non moins renommé tribunal algérois de Sidi-M'Hamed.

Dans le sinuosité de l'affaire des frères Benhamadi, le Procureur de la République près tribunal de Sidi M'hammed à Alger, exposée dans cette dépêche de l'APS, a mis au clair la nature de l'intelligence du crime économique. Il s'agit d'octroi d'indus privilèges, par les anciens chefs des gouvernements Ouyahia et Sellal, à la famille d'entrepreneurs de Bordj. 

Les membres de cette dernière sont poursuivis pour avoir contribué au financement de la campagne électorale de l'ancien président, Abdelaziz Bouteflika, lequel avait un gang qui planchait, becs et ongles, sur un 5ème anticonstitutionnel et illégal mandat. A travers un compte bancaire ouvert spécialement pour recevoir des contributions financières de la part de parties qui n'avaient aucun rapport avec les élections, entendre l'entreprise Condor, parmi les autres gangs ou "3issabates".

La prédation économique, du Groupe Condor, s'effectuait par la filiale "Travocovia" qui a également bénéficié de facilitations illégales par Ouyahia et Sellal. Elle a été dissoute depuis. Cette mise à disposition, des plus corrompues, consiste en la réalisation d’un centre dédié aux brûlés à Skikda.

L'agence de presse publique, a précisé que les deux responsables de l'exécutif Ouyahia et Sellal sont accusés d'octroi de privilèges injustifiés au Groupe Condor et à ses filiales. Pour ces méfaits, le réquisitoire a demandé 10 ans d'emprisonnement, qui ne sont les seules décennies en incarcération. Ou bien les uniques préjudices reprochés à ces bureaucrates.

Cette fois, précisément il s'agit de facilitations pour la réalisation d'une usine de fabrication de médicaments ''GP Pharma" dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah (ouest d'Alger). Laquelle était directement gérée par l'ancien ministre de la Poste et des Technologies, Moussa Benhamadi, décédé en juillet dernier à la prison d'El Harrach, des suites de la Covid-19.

Si le représentant de la partie publique a présenté son réquisitoire aux responsables, envers les Benhamadi, il n'est pas question, à ce stade, que de demander la saisie ce qui en rapport avec la campagne électorale et les privilèges des sociétés de pharmacie à Alger et de "Travocovia" à Skikda.

Le reste de l'entreprise Condor n'étant pas encore touché. La justice a préféré libérer un des frères Benhamadi, afin que la somptueuse entreprise ne coule pas. 

samedi 29 août 2020

Dans quel état de salubrité est réellement Bordj-Bou-Arreridj ?

Les habitants des 180 logements, ex Dallas, sur la route de Medjana demandent au wali (préfet) de trouver une solution aux problèmes qu'ils vivent, notamment d'hygiène.

Le volontariat bien inspiré d'un militant de la verdure à Bordj, MERCI ! 26 août 2020

Le désastre où est la population est de la responsabilité des élus comme l'APC. Mais d'abord les administrés doivent, par dignité, nettoyer leur cadre de vie et environnement. C'est eux qui ont jeté cette saleté, dans cette vidéo.

C'est très convivial et fraternel de coopérer et de préserver leur cité propre. Pour eux et pour leurs enfants, le défaut est de regarder et de ne pas trouver la solution. Puis demander à l'administration d'être propre. 

Le logement dans doit être conforme à un mode de vie fondé sur l'hygiène et le respect, mais ce n'est plus le cas.

Entre hantise, haine et décadence, les administrés sont livrés à la gabegie. La mauvaise gestion des collectivités est une catastrophe en Algérie et la population est désarmée. Alors que la démagogie des responsables à tous les niveaux s'adonne à des protocoles religieux pour masquer les fausses solutions.

La société est désarticulée avec les responsables incompétents. Le problème n'est pas dans l'architecture ou l'urbanisme. Les habitants sont violents et ne peuvent être rapprochés, ni se regrouper sans se porter des bastonnades et des coups. Ils ne peuvent être ensemble et pas mettre la main dans la main pour réparer les choses.

Un peuple qui ne peut rien faire se donne à la religion, sans apporter des solutions à son existence.